Tabassé pour le seul fait d’être gay, Clément témoigne, sourire aux lèvres, pour donner une leçon à ses lâches agresseurs

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"Vous pouvez frapper et encore frapper, vous n’enlèverez jamais ce sourire que vous voyez sur mon visage, et ne m’empêcherez pas d’aimer mon mec plus que tout."

Clément et Aaron
sont en couple et vivent à Montpellier. Ils ont été violemment agressés et molestés par un groupe des six "hommes" à la sortie de la Villa Rouge, une boîte de nuit, dans la nuit du 10 au 11 novembre dernier.

"Une voiture est passée, ils nous ont insultés copieusement de " sales pédés ", de " sales tapettes". J’ai eu le mauvais esprit de répondre "qu’est-ce qui se passe ?" et il y en a quatre qui ont été sur mon copain et deux qui sont venus sur moi" a précisé Clément au micro de RTL.

Clément Grobotek, élu "Mister Gay" au mois de juin dernier par le site web du magazine gay Têtu, a rapidement témoigné de cet acte de pure lâcheté sur Facebook. Un message "liké" et soutenu par plus de 100 000 personnes en moins de 24h. Pour lui, il n’y a pas de doute : c’était clairement un acte homophobe.
 

Cette nuit ,nous nous sommes fait insulter puis tabasser par des homophobes en sortie de boîte de nuit . Inutile de vous...

Posté par Clément Grobotek sur mercredi 11 novembre 2015



"J'ai réussi à rester conscient mais quand je me suis retourné, j'ai vu que mon copain était à terre. Il a le côté de la tête complètement brûlé puisqu'ils l'ont traîné sur le macadam".

Le visage tuméfié et coloré de bleus lui aussi, Clément assume et impose ce qu’il est, celui qu’il aime, et lance un message courageux de défi à ses agresseurs et détracteurs.

"Nous sommes peut-être des pédales, des tafioles comme vous dites, mais, nous, on n’attaque pas deux mecs à six. Bisous à vous chers homophobes."

Une réaction spontanée et publique importante qui défend, avant tout, les gays et leurs libertés : " Je me suis dit qu'il fallait leur montrer qu'on s'en fout, que ça va aller, qu'on se relève. Il n'y a rien qui les énerve plus. " Et d'ajouter : "Je ne m'étais jamais fait agresser avant contrairement à de nombreux amis. Mais je suis insulté tous les jours sur Twitter..."
Source : HuffingtonPost

Au sujet de l'auteur : Jules Savouré

Journaliste