12 profs révèlent les meilleures (et les pires) astuces d'élèves pour tricher... Excellent !

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Sur Reddit, il a été demandé à des enseignants quels étaient les meilleurs (et les pires) coups fourrés que des élèves leur avaient fait au cours de leur carrière... Et le résultat est plutôt pas mal ! Voici quelques unes de ces réponses, qui prouvent que les élèves peuvent déployer des trésors d'ingéniosité pour déjouer la surveillance du professeur...

1. Les bas


« Les filles de mon lycée avaient pris l’habitude de s’écrire les réponses sur les jambes, puis de mettre des collants ou des bas noirs. Quand les bas étaient mis il était impossible de voir quoi que ce soit, mais si elles les étiraient un peu, elles pouvaient voir à travers et lire ce qu’elles avaient inscrit. Très malin, car aucun professeur à peu près sain d’esprit n’irait demander à une jeune fille mineure de baisser ses bas pour pouvoir inspecter le haut de ses cuisses. C'est le genre de risque qui ne vaut pas vraiment la peine d'être pris. »     

 

2. Les M&Ms


« Une fois, j’ai attrapé deux élèves qui avaient développé une méthode de triche assez étrange et qui avait le mérite d’être plutôt inédite. Ces deux étudiants étaient venus à l’examen avec un sachet de M&Ms sur la table. Quand l’un faisait un signe avec le numéro de la question sur laquelle il séchait, l’autre mangeait un bonbon de la couleur qu’ils avaient attribué à A, B, C ou D. 

Lorsque je me suis rendu compte de la supercherie, je me suis dirigé vers l’élève en question et j’ai mangé tous les M&Ms, pour l’empêcher de continuer…»

 

3. La règle


« Je suis prof de maths et j’ai une règle stricte concernant tous les contrôles et examens écrits : ‘’Le jour de l’examen, il est permis d’utiliser n’importe quelle chose que vous puissiez toujours porter sur votre dos, dans la mesure où il ne s’agit pas d’un être humain.’’ Cela veut dire qu’ils peuvent prendre des calculatrices, des livres, des fiches, des ordinateurs, etc. Chaque année, les élèves me demandent pourquoi je spécifie toujours que les êtres humains sont interdits. Et chaque année, je dois leur expliquer que j'ai gardé cette règle en la mémoire d’un de mes anciens professeurs de maths qui avait instauré cette même règle dans la classe, jusqu’au jour où un idiot s’est pointé à l’examen en portant son colocataire sur ses épaules. Après une longue argumentation, le prof a finalement accepté qu’il fasse l’examen avec l’aide de son ami… À condition qu’il continue à le porter sur son dos. »

 

4. Le sonnet.


« J’avais demandé à mes élèves d’écrire un sonnet en guise de devoir. Un élève m’a tout simplement rendu le Sonnet 125 de Shakespeare, en m’assurant catégoriquement que c’était bien lui qui l’avait écrit. Il n’a jamais voulu admettre le contraire, même confronté aux preuves les plus irréfutables. »

 

5. Le fichier corrompu.


« Un de mes élèves à l’université m’a envoyé un fichier Word par e-mail, pleins de symboles aléatoires. Il voulait me faire croire que l’archive était corrompue et ainsi gagner un peu de temps pour terminer son travail sans être pénalisé pour le retard. Ce qu’il ne savait pas, c’est que je suis aussi titulaire d’un diplôme d’informatique et que je sais donc exactement à quoi ressemble normalement un vrai fichier corrompu. »

 

6. La « Journée de la Mamelle »


« Je suis professeure d’anglais dans un pays hispanophone. Une fois, j’ai demandé aux élèves d’écrire un petit texte en anglais sur leur fête préférée. J’avais donné pour exemple la Fête des Mères. L’un des élèves m’a rendu une rédaction passionnée dans laquelle il m’expliquait à quel point il adorait le ‘’Day of the Breast’’ (Journée de la Mamelle). J’ai compris plus tard qu’il avait utilisé Google Traduction et, n’ayant absolument aucune notion d’anglais, même le plus basique, il ne s’est pas rendu compte de son erreur. Il avait écrit ‘’Dia de la mama’’ (‘’Jour de la Mamelle’’) au lieu de ‘’Dia de la mamá’’ (‘’Jour de la Maman’’, la fête des mères en espagnol). »

 

7. La couturière.


« Dans la fac dans laquelle j’enseigne, une élève d’origine chinoise avait carrément cousu certaines réponses sur sa jupe, en caractères chinois. C’était vraiment très bien réalisé, et cela semblait faire partie intégrante des motifs de la robe. Malheureusement pour elle, mon assistante savait parler couramment le mandarin… »

 

8. Le voile.


« Plus d’une fois, nous avons attrapé des élèves, en particulier des filles, qui enregistraient les réponses sur un baladeur MP3 et qui cachaient les écouteurs en dessous de leurs cheveux. Une fois, j’ai repéré une demoiselle qui était très probablement en train d’employer la même technique, sauf qu’elle était musulmane et que je ne pouvais pas lui demander qu’elle enlève son voile pour vérifier… »

 

9. La réponse C.


« Je donne des cours de Sciences politiques, et nous faisons un examen par semaine. Les élèves devaient écrire la lettre correspondant à chaque réponse sur une feuille avec leur nom et la date, puis ils s’échangeaient les feuilles pour corriger tandis que j’énonçais les bonnes réponses à voix haute. Dans l’une des promotions, la moyenne était nettement supérieure au reste, avec un taux de bonnes réponses très élevé, ce qui était déjà passablement intriguant. Je me suis rendu compte la semaine suivante que l’un des élèves écrivait les réponses à la file, très rapidement et sans avoir l’air de réfléchir le moins du monde. C’était clairement impossible qu’il ait le temps de lire les réponses à ce rythme. En m’approchant, j’ai vu qu’il répondait systématiquement avec la réponse ‘C’. J’ai compris alors qu’il y avait quelque chose de louche et je suis parvenu à le faire avouer…

 

En fait, tous les élèves de la classe sans exception étaient dans le coup. C’était une tricherie organisée à grande échelle. La consigne était de répondre à tout avec un ‘C’ pour que le correcteur puisse ensuite compléter la lettre en fonction de la réponse. Pour faire un ‘a’ il suffisait de fermer le cercle, si c’était un ‘b’ il fallait fermer le cercle et rajouter la barre à gauche, et pour un ‘d’ ils traçaient la barre à droite. Bien évidemment, si la réponse étaient effectivement un ‘c’, ils ne touchaient à rien. Ils s’étaient également mis d’accord pour laisser tout de même quelques réponses fausses, afin d’éviter les soupçons. »

 

10. La bouteille d’eau


« Les élèves ont le droit d’avoir une bouteille d’eau sur la table tandis qu’ils font l’examen. Une fois, j’en ai attrapé un qui avait imprimé sa propre étiquette qui imitait à la perfection l’original, mais avec les réponses imprimées en tout petit à la place de la composition minérale de l’eau. Depuis ce jour, je les oblige à retirer toutes les étiquettes des bouteilles avant de commencer l’examen. »

 

11. Les lunettes 3D


« Ce n’était pas vraiment de la tricherie à proprement parler, plutôt une astuce absolument brillante de la part d’un élève pour profiter des règles sans les enfreindre. Pour mes examens de mathématiques, je donne le droit aux élèves d’amener une feuille A4, et seulement une, sur laquelle ils peuvent inscrire des formules à loisir. L’un de mes élèves a eu l’idée géniale d’écrire horizontalement à l’encre bleue et verticalement à l’encre rouge sur sa feuille. Il était venu avec une de ces vieilles paires de lunettes 3D qui ont un verre bleu et l’autre rouge. En fermant un œil, il pouvait voir ce qu’il avait écrit dans l’une ou l’autre des couleurs... De cette manière il était parvenu à écrire le double d’informations sur le même espace. J’ai été tellement impressionné par son ingéniosité que je l’ai laissé faire. »

 

12. L’innocence.


« Je donne des cours à des enfants de six ans. Comme ils ne savent pas ce que c’est qu’un examen, quand on fait un contrôle, ils se mettent tout simplement à parler et se donnent spontanément les réponses entre eux. C’est vraiment adorable. »

 

Eh oui, l'éducation c'est aussi apprendre à résoudre les problèmes de la manière la plus intelligente possible... 

Source : Playgroundmag
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Au sujet de l'auteur : Nathan Weber

Journaliste