Si les gens traitaient les maladies physiques de la même manière qu'ils traitent les troubles mentaux... C'est vraiment édifiant.

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Ce n’est pas un secret : les personnes qui souffrent de troubles mentaux doivent faire face à de nombreux préjugé et à une discrimination bien réelle. D’ailleurs, quand je vous dis “trouble mental”, j’imagine que les premiers mots qui vous viennent à l’esprit sont “folie” “psychopathe”, “attardé mental”... Pourtant, il existe de nombreux troubles mentaux malheureusement très communs, et qui sont susceptibles de toucher potentiellement n’importe qui :  dépression, boulimie, troubles de l’attention, anorexie, anxiété, dyslexie…


Selon une étude Européenne, une personne sur quatre souffrirait d’un trouble mental à un point ou à un autre de sa vie. Et selon le CDC,  seul un quart de ces personnes ont le sentiment que les autres personnes les traitaient vraiment avec compassion et sympathie. Une statistique dramatique, qui prouve bien à quel point la stigmatisation sociale est forte pour ces personnes qui ont justement besoin de soutien…


Le problème vient avant tout du fait que la plupart des personnes manquent de connaissances sur le sujet et ne comprennent pas vraiment ce que sont réellement ces troubles. Beaucoup pensent en effet qu’il ne s’agit que d’une faiblesse, quelque chose de passager qu’il faut juste “surmonter”...

Et malgré tout ce qui est fait pour expliquer ces troubles au plus grand nombre, certains ne semblent toujours pas comprendre qu’un trouble mental n’est pas quelque chose que ces personnes peuvent contrôler — tout comme on ne choisit pas d’avoir la grippe, le cancer ou une jambe cassée.


Afin de laisser les choses bien claires, l’artiste Robot Hugs a créé une petite bande dessinée qui montre ce qui se passerait si nous parlions des maladies et des troubles physiques de la même manière que nous parlons des troubles mentaux.


Ça fait réfléchir… Non ?


Dessin : Robot Hugs. Traduction et adaptation : Demotivateur.fr.
Source : Robot Hugs

Au sujet de l'auteur : Nathan Weber

Journaliste