Dans cet hôpital francilien, les enfants peuvent aller au bloc opératoire à bord d'une voiture électrique

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Une opération est toujours très difficile, entre le stress, les appréhensions, les questions. L'épreuve est d’autant plus délicate lorsqu’il s’agit d’enfants… Et bien le centre hospitalier sud francilien (CHSF) de Corbeil-Essones a trouvé un moyen de les rassurer ! Celui-ci consiste en un parcours de jeux dont un trajet en voiture électrique fourni par l’association La Grande récré.

Nathalie Lécina, qui est l’infirmière anesthésiste à l’origine de ce projet, raconte que l’idée provient du fait que l’enfant a besoin de sensations positives pour que tout se passe dans les meilleures conditions, pour éviter une quelconque mémorisation négative : « L’objectif est de distraire l’attention de l’enfant. Ils ont souvent peur et les parents aussi sont stressés. L’anesthésie, les différents actes, sont perçus comme une agression. Pour éviter cela, nous essayons d’emmener l’enfant vers des sensations positives en le distrayant, pour que ça se passe mieux. Surtout s’il doit revenir ».

Crédit photo : Le Parisien

Depuis cet été, les ambulanciers rangent leurs brancards et sortent les décapotables pour emmener les enfants en salle d’opération à l’aide d’une télécommande. Entre un Playmobil géant et les jouets, leur journée est dédiée à la détente, et tout est fait pour les distraire au maximum. Une fois arrivé au bloc, l'enfant est récupéré par une infirmière qui utilise des jouets pour lui mettre le masque afin qu’il s’endorme, dans une ambiance elle aussi dédiée à son bien-être, avec notamment de la musique et des odeurs dispersées.

Crédit photo : Le Parisien

Elisabeth Auvrey, cadre en chirurgie ambulatoire, détaille que les premiers essais se sont très bien passés : « Nous l’avons déjà un peu testé et ça s’est bien passé. Les enfants apprécient d’aller au bloc en voiture et c’est agréable pour l’équipe. Ça fait aussi baisser le stress des parents ». Après un réveil en douceur, ils ont la possibilité de réaliser d’autres activités comme le coloriage ou la lecture et avant de partir, l’enfant reçoit officiellement son « Diplôme du courage ».

Source : Le Parisien

Au sujet de l'auteur : Timothé Goyat

Journaliste