Aux États-Unis, les hôpitaux recherchent des personnes volontaires pour câliner des bébés nés de mères toxicomanes

Bouton whatsapp

Aux États-Unis, les hôpitaux mettent en place des programmes de volontariat pour aider, sur le plan affectif, les bébés nés de mères toxicomanes.


Les volontaires auront pour mission de porter les bébés dans leurs bras, près de soi et de leur prêter de l’attention. Lancé en octobre 2016 dans un hôpital de Boston, le programme baptisé « Calm » a déjà accueilli une centaine de volontaires, dont des étudiants en médecine.

Une thérapie câlin / Crédit Photo : Shutterstock / Malykalexa


Chacun des volontaires doit passer deux heures avec le nourrisson qui présente les symptômes du sevrage aux drogues, consommés par la mère. Des symptômes comme l’hyperexcitabilité, l’hypertonie, ainsi qu’à des troubles digestifs et respiratoires.


Ainsi, de nombreux hôpitaux américains ont emboîté le pas en lançant des programmes similaires, remportant un grand succès. Le remède au câlin apparaît comme la méthode la plus douce pour répondre aux besoins de l’enfant dans sa période de sevrage. Cela leur évite des traitements médicamenteux comme le recours à la méthadone.

Le programme "Calm" a été lancé à Boston en octobre 2016. Crédit Photos : Shutterstock / Yuliia Sereda


En France, le même problème se pose mais la thérapie par le câlin n’a pas encore été testée. Par exemple, la maternité du CHU de Montpellier a mis en place, depuis 1997, une équipe soignante qui facilite l’accès aux soins des femmes enceintes toxicomanes, en créant un accueil spécialisé par une sage-femme référente. Une méthode qui vise plus à consolider le lien entre la mère et l’enfant à travers une hospitalisation conjointe prolongée en maternité.


À chaque pays sa méthode, mais tant qu’elle permet de prendre soin et de sauver des nourrissons, cela reste une très bonne méthode.

Source : Huffington Post
Inscrivez-vous à la Newsletter de Demotivateur !
En renseignant votre adresse email, vous acceptez de recevoir notre newsletter

Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef