La vidéo de ce mariage, à la fin glauque, va vous glacer le sang...

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Le mariage apparaît, dans la majorité des cas, comme un aboutissement dans une vie. On y concrétise officiellement, législativement, et si l’envie d’en fait ressentir, religieusement, l’amour et la relation physique que l’on partage avec une autre personne.

Et pourtant, dans 15 millions de cas chaque année, ce « rite » prend des tournures de cauchemar…



Le mariage se base sur le consentement libre et volontaire des époux. Dans le cas où une contrainte s’exerce sur l’une ou l’autre des parties, le mariage est considéré comme forcé.

Et, chaque année, à travers le monde, ce sont 15 millions de jeunes filles qui sont mariées de force. Un acte qui peut être décidé soit par intérêt économique, soit pour le prestige et l’« alliance » que les familles en retirent, soit par intérêt politique, par tradition et intérêt social…

Un esclavage sentimental, psychologique et physique dont l’UNICEF critique les prémices dans cette vidéo très bien réalisée par Elizabeth et Claire du blog traitant du mariage Bridal Musings, en collaboration avec le studio 1208.

Dans la vidéo, Lily, 11 ans, est mariée et confiée à John… 35 ans. Comme cette dernière, les jeunes filles sont contraintes à des rapports sexuels et des grossesses non désirées, d’éventuelles violences conjugales ou des pertes d’autonomie et de liberté.

En France, 12 à 15 cas de mariages forcés sont traités chaque année par la justice. Mais, selon de récentes statistiques, 70 000 jeunes femmes françaises seraient potentiellement menacées d'être mariées de force.

L’enquête « Trajectoire et Origine » a permis d’estimer la part des femmes immigrées victimes d’un mariage non consenti ou dont le consentement est considéré comme largement « diminué ». Il en ressort que 4% des femmes immigrées vivant en France et 2% des filles d’immigrés nées en France âgées de 26 à 50 ans ont subi un mariage non consenti. Les femmes originaires du Maghreb, de Turquie et d’Afrique sahélienne sont les premières concernées avant celles originaires d’Asie du Sud-est, d’Europe, d’Afrique centrale ou des pays du Golfe de Guinée.

Des pratiques qui tendent à diminuer d’une génération à l’autre et dans des contextes migratoires.

Malgré tout, il y a encore beaucoup trop de femmes privées de leurs libertés (qu’elles soient physiques, psychologiques ou sentimentales), il faut continuer à persévérer dans la lutte contre ce fléau.

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@bridalmusings.com

Au sujet de l'auteur : Jules Savouré

Journaliste