Ces peluches de pieuvres tricotées en laine sont spécialement conçues pour aider les bébés prématurés

Bouton whatsapp
Des petites pieuvres en peluche pour rendre plus douce la vie des enfants nés prématurés : Cela peut paraître étrange comme idée, mais ça marche ! Ces joyeux mollusques colorés, réalisés au crochet, ont pour ambition de rassurer les bébés prématurés et de les réconforter. 

À Dorset, en Angleterre, l'hôpital Poole a testé une méthode d'un genre nouveau pour calmer les enfants nés prématurés. Et apparemment, le personnel soignant a déjà pu en constater les effets bénéfiques !  "Les parents nous disent que leurs bébés ont l'air plus calmes avec leur ami pieuvre pour leur tenir compagnie, donc nous sommes impatients de poursuivre ce projet à l'avenir", rapporte le HuffPost UK, citant les parolesdu responsable du service néonatal de l'hôpital.



Un moyen de substituer le cordon ombilical

Mais pourquoi des poulpes, et pas des chatons, des poussins ou des dromadaires par exemple ? En fait, les tentacules de ces poulpes en peluche rappelleraient aux bébés le cordon ombilical du ventre de leur mère. 

Et... ça marche : les bébés sont plus apaisés grâce à ces doudous particuliers !

"Quand ils dorment, ils s'accrochent bien fort aux tentacules", raconte la maman de jumeaux prématurés au quotidien britannique Bournemouth Daily Echo. "Normalement ils devraient être dans l'utérus et joueraient avec le cordon ombilical donc les pieuvres les font sentir en sécurité." Les docteurs rapportent que cela améliorerait notamment leur respiration et le fonctionnement cardiaque de leur corps.
 
En fait, l'hôpital Pool n'est pas la seule institution médicale a avoir adopté ces curieuses peluches : la méthode a déjà été expérimentée dans d'autres hôpitaux, notamment au Danemark. Ce sont en fait les docteurs de l'hôpital danois d'Aarhus qui, dans le cadre d'un programme nommé "The Octo Project", ont découvert les propriétés étonnantes de ces pieuvres.

En France, plusieurs hôpitaux tentent également l'expérience, parmi lesquels la maternité Monaco à Valenciennes ou encore le centre hospitalier de Troyes. En Belgique, l'hôpital Notre-Dame de Grâce, situé à Charleroi, s'intéresse également à cette pratique depuis 2015.

Au sujet de l'auteur : Nathan Weber

Journaliste