Cette « momie de dinosaure », parfaitement préservée, est probablement la découverte paléontologique du siècle !

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C'est sans aucun doute la découverte archéologique du siècle : une « momie de dinosaure », selon les mots de Don Brinkman, directeur du Musée Royal Tyrrell de paléontologie, où la trouvaille a été présentée. Car ce fossile de Nodosaurus, un dinosaure du crétacé supérieur de la famille des ankylosaures, est unique en son genre... Et pour cause, il est parfaitement conservé !

La plupart du temps, les archéologues ne parviennent qu'à trouver des fossiles contenant des fragments de dinosaures, tels que des ossements ou des dents, et ils sont ensuite obligés de reconstituer virtuellement la bête à partir des indices à leur disposition.
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Cependant, le reptile herbivore de cinq mètres de long et de 1,5 tonne est tombé au fond d'une mer, il y a plus de  110 millions d'années, dans ce qui est aujourd'hui devenu l'ouest du Canada. La présence de cet animal terrestre dans les sédiments marins est sans doute le résultat d'un scénario assez improbable et unique, selon les chercheurs.

Ces derniers imaginent que l'animal était tombé dans une rivière, puis qu'il a fini par être charrié par le courant, jusqu'à être emporté dans une mer, où il a fini enterré par les sédiments.

Ce seraient donc ces sédiments marins qui l'auraient parfaitement conservé : grâce au hasard de conditions assez uniques, il s'est littéralement changé en pierre, métamorphosé en statue par l'action de minéraux de la rivière qui se sont infiltrés sous ses écailles et dans sa peau. Même ses entrailles et ses chairs ont été conservées !

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Comme on peut l'imaginer, c'est donc un cas assez unique, qui représente aux yeux des paléontologues un véritable trésor d'informations en tous genres. Et pourtant, il a bien failli être perdu à jamais ! En effet, cette « momie » d'ankylosaure a été découverte par une société minière canadienne, en 2011.

Au moment de l'extraction, le bloc de pierre très fragile que formait une gangue protectrice autour de la relique s'était brisé en mille morceaux. Au final, les scientifiques ont pu recoller les morceaux, patiemment, afin de pouvoir le présenter au public.
Source : Nat geographic

Au sujet de l'auteur : Nathan Weber

Journaliste