Des lycéennes américaines ont eu l'idée d'inventer une paille détectant la drogue du viol...C'est brillant !

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Des lycéennes américaines ont trouvé la solution pour prémunir contre le viol : elles ont créé une paille détectant la drogue du viol !

Malgré son évolution, notre société reste toujours un espace dangereux où la culture du viol et les agressions sexuelles persistent. Pour contrer ce danger, trois étudiantes américaines d’un lycée de Miami ont eu l’idée de créer un objet détectant la drogue du viol. Cette chose prend la forme d’une paille intelligente nommée « smart straw ».

Crédit photo : Smart Straw

Susana Cappello, Carolina Baigorri et Victoria Roc ont imaginé ce concept lors d’un cours d’entrepreneuriat qu’elles suivent au lycée. Souhaitant améliorer la société en réalisant un objet utile, elles voulaient, avec leur création, avoir un impact social positif.

Son fonctionnement est simple : la paille, contenant un réactif, devient bleue lorsqu’elle est mise en présence d’une substance composant la drogue du viol comme le Rohypnol, le Zolpidem ou la Kétamine. Ainsi, grâce à la réaction chimique, nous pouvons savoir si notre verre a été compromis.
Crédit photo :Smart Straw

Respectueuse de l’environnement, elle ressemble trait pour trait aux pailles traditionnelles que nous trouvons en boîte de nuit permettant ainsi de piéger les présumer violeurs et protéger les potentielles victimes.

Pour défendre son projet, l’une de ses créatrices explique que "cela ne mettra pas fin aux viols, mais la paille pourrait diminuer le nombre de situations dangereuses dans lesquelles nous pouvons nous retrouver à cause de ces drogues".

Satisfaites de leur invention, les trois jeunes filles souhaitent, après avoir déposé son brevet, la commercialiser. Pour cela, elles sont déjà en contact avec un fabricant. À savoir, vous pourrez bientôt aider ce super projet en finançant. Les entrepreneuses ont prévu de lancer sous peu une campagne de crowdfunding afin de financer sa commercialisation.

Pour en savoir plus sur le projet :

Source : Miami Herald

Au sujet de l'auteur : Marine Boisard

Journaliste entertainment