Des maraîchers poussent un coup de gueule après que leur fournisseur a rejeté leurs courgettes bio tachées

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La vente de légumes et de fruits en tout genre a toujours été problématique. En plus du faible coût d’achat, leur sélection pose aussi certains problèmes. En effet, les fournisseurs de magasins veulent absolument avoir des légumes parfaits pour les futurs clients. Le 9 juillet, des maraîchers exaspérés du Tarn-et-Garonne ont, dans un post Facebook, critiqué durement ces choix après que leurs courgettes bio tachées ont été recalées pour un coût estimé à 5 000 euros.

Voilà le constat de Caroline et Cyril Roux : « Ces courgettes n'ont pas été validées au casting et pourquoi ? Parce que les consommateurs veulent des courgettes toutes jaunes, pas une petite tache de couleur verte, pas le moindre petit défaut ». Ce besoin des distributeurs d’avoir nécessairement des légumes parfaits provient en grande partie de l’idée que ceux qui ont des marques ou un quelconque défaut sont forcément mauvais pour notre santé voir sont périmés. Et pourtant, seul leur aspect physique diffère puisque leur goût n’a rien à envier.


Crédit photo : Facebook

Le post a été relayé dans toute la France avec plus de 10 000 « j’aime » sur celui-ci, avec une vague de soutien et de nombreux internautes se sont montrés intéressés par leurs produits ! Pour autant, les légumes ne peuvent pas être conservés plus de dix jours dans ces conditions. Pour ne pas tout jeter, ils ont décidé d’en reverser une partie à la Croix Rouge mais le manque de temps les empêche de trouver d’autres alternatives…

Crédit photo : Facebook

Comme le rapporte le HuffPost, la situation n’est clairement pas satisfaisante pour eux : « Nous en écoulons aussi par vente directe mais c'est trop peu. Cela nous fait extrêmement mal au cœur, nous aimons nos légumes. Et nous savons bien que des gens aimeraient les manger ».

Ils espèrent, avec ce post, que les consommateurs de bio entendent bien que les légumes avec de petits défauts ont bel et bien le même goût que les autres et qu’ils ne peuvent pas tous être parfaits, afin que les standards de vente évoluent !

Source : Au Bio Temps

Au sujet de l'auteur : Timothé Goyat

Journaliste