Lorsque l'équipe des Réfugiés a défilé pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, la foule s'est levée comme un seul homme pour les acclamer !

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Ils n’ont pas de drapeau, ils n’ont pas d’hymne national… mais leur courage est sans frontières, et ils ont réussi à tracer leur chemin jusqu’à Rio de Janeiro et ses Jeux Olympiques. L’équipe des Athlètes Olympiques Réfugiés a reçu une une « standing ovation » ce vendredi, lorsqu’ils sont entrés sur le stade du Maracanã lors de la traditionnelle cérémonie d’ouverture.

Dans cette équipe qui n’a que les anneaux de la bannière olympique pour unique étendard, on trouve des athlètes venus de Syrie, d’Ethiopie, de République Démocratique du Congo, du Soudan du Sud. Ils ont fui leur pays, échappant à la guerre, à la persécution et à la mort.

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La formation de cette équipe est une première mondiale : Les athlètes réfugiés ont été les avant-derniers à défiler, juste avant le Brésil (la tradition voulant que le pays hôte des jeux reçoive l’honneur de clôturer la parade).

Mais lorsqu'ils ont pénétré dans le stade, une immense clameur s’est élevée depuis les gradins bondés du Maracanã : c’était les applaudissements de la foule, qui se levait alors comme un seul homme pour leur rendre hommage.

Regardez les vidéos, c’est à couper le souffle !





Samantha Power, ambassadrice aux Nations Unies, a dit dans une déclaration vidéo qu’en plus de supporter les équipes et les athlètes de nos pays respectifs, nous devrions également adresser nos encouragements à ces athlètes réfugiés.

« Ces athlètes, dit-elle, se sont entraînés pendant leur vie entière dans l’espoir de participer un jour aux Jeux Olympiques. Ils ne demandaient rien de mieux que d’avoir l’honneur de porter un jour les couleurs des drapeaux de leurs pays, mais malheureusement ils ont été arrachés à leurs maisons ».

Difficile de le voir sur leurs visages radieux, mais ces athlètes sont des rescapés : ils ne parlent pas la même langue, mais ont en commun une chose qui les lie plus fortement que tout, un véritable lien de sang : ils ont vécu le pire pour fuir leurs pays en guerre.


 

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L’une de ces athlètes doit même la vie à ses talents d’athlète : la jeune nageuse Syrienne Yusra Mardini,18 ans, à laquelle nous avions déjà consacré un article.

Cette dernière a en effet échappé de peu à la noyade en traversant la mer méditerranée sur une embarcation de fortune. Aidée de sa sœur, elle aussi nageuse de compétition, elle a réussi à remorquer l’embarcation jusqu’à la terre ferme, au terme de trois heures d’efforts intenses.


Au sujet de l'auteur : Nathan Weber

Journaliste