Cette famille ne va plus faire ses courses au supermarché. Découvrez pourquoi et surtout comment elle vit ! Incroyable...

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Depuis la rue, la maison de la famille Dervaes à Pasadena (à 30 minutes de voiture de Los Angeles, ndlr) ressemble à toutes les autres du quartier. Mais lorsqu’on jette un œil au jardin de la résidence, il y a pourtant une énorme différence. En effet, la famille est passée maître dans l’art du potager. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le rendu est tout simplement exceptionnel !

@TheUrbanHomestead

Entre les légumes, les fruits, les abeilles et les poules, la famille produit chaque année plus de 2 700 kilos de nourriture. Autre élément impressionnant, la parcelle de terre dont elle dispose pour cultiver toutes ces choses ne fait que 400 mètres carrés. Voilà ce qu’on appelle de l’optimisation !

À l’origine de ce projet fou, Jules Dervaes, le père de famille. Il y a 30 ans, son envie de maîtriser la provenance de sa nourriture et ainsi savoir ce qui se retrouve dans son assiette l’a poussé à lancer son propre potager. Une conscience écologique qui permet aujourd’hui au foyer d’être absolument autonome en matière de nourriture. Et ça, c’est un luxe dont très peu peuvent se targuer. En plus, quand on connaît la quantité d’insecticides et de pesticides utilisés dans l’agriculture industrielle, posséder un tel vivier de produit dans son jardin est aussi largement bénéfique pour la santé. Évidemment, la famille ne se sert d’aucun produit chimique et prône le 100% bio.

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Au début, le potager de Jules n’avait rien de plus fascinant qu’un autre. Et puis, il s’est pris au jeu. Au fil des décennies, sa femme et ses trois enfants lui ont apporté leur soutien. Résultat, avec l’augmentation de la main-d’œuvre, la zone cultivée s’est agrandie. Aujourd’hui, toute la famille travaille à la pérennité de cette véritable ferme à domicile surnommée « Urban Homestead ».

Durant les meilleures années, la ferme des Dervaes peut faire pousser plus de 400 variétés de fruits et légumes. Cependant, certains facteurs extérieurs comme la sécheresse, la faune urbaine (pigeons, rats, etc.) et l’ombre dû aux arbres des voisins peuvent faire fluctuer ce chiffre.

« C’est un énorme challenge de faire pousser des produits de façon naturelle. Parfois il faut laisser faire la biodiversité et quelques fois il est nécessaire d’intervenir pour sauver la production. Quand une plante est trop abîmée, on l’enlève et la remplace par un nouveau pied, ça permet d’éviter que toute la récolte soit infestée » a déclaré Jules à nos confrères de MindBodyGreen.

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Et à force d’efforts, la famille se nourrit maintenant en grande majorité grâce aux produits de la ferme. D’ailleurs, depuis quelques années, les récoltes sont mêmes devenues trop importantes pour ne servir qu’au foyer. Du coup, les Dervaes ont trouvé le moyen de faire profiter de leurs bonnes récoltes au plus grand nombre. Dorénavant, chaque semaine les habitants peuvent venir acheter des paniers garnis (fruits, légumes, œufs et miel).

En partageant cette passion, Jules espère montrer à tout le monde qu’il est possible de se prendre en main et de choisir ce que l’on mange. Et qu’il n’y a même pas besoin de sortir de chez soi pour ça. Il explique : « Que vous viviez dans un appartement, en banlieue, dans le centre, ou sur un terrain de 10 000 mètres carrés, il est toujours possible de cultiver. Pas non plus besoin d’être un pro pour manger sainement et avoir une conscience écolo. Nous sommes tous capables, à notre manière, de faire un petit pas pour lutter contre l’agriculture industrielle. »

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Que pensez-vous de l’initiative ? Ça donne envie de faire la même chose chez soi non ? Quoi de mieux que de se servir dans son jardin ou sur son balcon pour remplir son assiette ?
Source : Mind Body Green

Au sujet de l'auteur : Clément P.

Journaliste