Ancien SDF addict à l'héroïne, il est désormais devenu un homme d'affaires millionnaire, beau gosse et fan de fitness ! L'histoire d'une incroyable revanche sur la vie...

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Il y a seulement 13 ans de cela, Khalil Rafati était sans-abri, accro à l’héroïne, originaire du tristement célèbre quartier de Skid Row à Los Angeles, qui a connu la prison. D’une maigreur morbide, le visage émacié et les traits tirés, sa peau était couverte d’ulcères et d’hématomes dus à son addiction à la drogue …

Aujourd’hui, aussi incroyable que cela puisse sembler, il est passé du tout au tout : devenu millionnaire adepte de la nourriture « healthy » et du fitness, il est désormais le patron d’un bar à jus branché… et il a laissé tomber l’héroïne au profit des smoothies de chou kale et autres boissons detox.  

Il a réussi effet à s’extraire de la drogue, et son commerce de jus a tellement grossi qu’il possède désormais six enseignes différentes réparties dans la Cité des Anges.

Mais comment en est-il arrivé là ?
      

Si on devait donner une définition de l’expression « refaire sa vie », Khalil Rafati en serait certainement l’incarnation même : lui qui a connu la prison, la rue et la spirale infernale de l’addiction est désormais le patron d’une entreprise qui attire tous les habitants les plus branchés de Los Angeles !

Parmi ses clients réguliers, on retrouve des stars telles que David Duchovny ou encore Anthony Kiedis, le chanteur principal des Red Hot Chili Peppers.



Ce véritable empire de jus détox doit son succès à Khalil, qui en plus d’être patron, est la preuve et l’étendard de l’efficacité des produits pour la santé.


Selon Khalil, c’est en effet grâce à ces jus qu’il est parvenu à sauver sa propre vie et à passer à un mode de vie sain !

Il a d’ailleurs écrit un livre à ce sujet : « How I forgot to Die », qui retrace sa lutte acharnée pour prendre un nouveau départ.

 

Khalil Rafati est arrivé jeune à Los Angeles, fuyant sa ville natale de l’Ohio pour échapper à une enfance brisée, marquée au fer rouge par les sévices et l’abus sexuel.

Il finit par trouver du travail dans la revente de voitures, et il semblait plutôt bien parti pour se tailler une place… mais lorsqu’il commence à dealer de la drogue « à côté » pour arrondir ses fins de mois, c’est la déchéance. Bientôt, il se met à vendre de la kétamine et de l’ecstasy, qu’il consomme également au quotidien — avant de sombrer dans l’héroïne et son enfer.

Dans son livre, il décrit ces débuts avec la drogue comme un bonheur intense, comme s’il accédait enfin à cette enfance dont il avait été jusque-là privé, cette enfance rêvée et idéalisée que la drogue lui offrait artificiellement. Mais bientôt, la spirale mortelle s’enclenche, inéluctablement, et il sombre.

En 2001, il manque de très peu de mourir d’une overdose. Les médecins parviennent à le réanimer et il passe un bon moment à l’hôpital, en convalescence, puis dans des centres de soin.

En 2003, après avoir touché le fond, il décide de remonter la pente… Et de se dédier corps et âme à sa santé ! Il décide pour cela de prendre soin de son corps et de faire preuve d’une sobriété exemplaire.


Une connaissance lui parle un jour des jus « detox », un concept de boissons saines, totalement naturelles, gorgées de vitamines et régénératrice, qui commence tout juste à devenir tendance à Los Angeles. Aussi fou que cela puisse paraître, l’ancien drogué en plein sevrage s’y intéresse de très près… Et finit par se passionner par l’univers du jus « detox », qu’il utilise comme un complément à sa propre cure de désintox.

Bientôt, il ne jure plus que par ça !


« J’ai essayé, et les résultats étaient là », explique-t-il au site Sober Recovery.

Au début, il commence à ouvrir un club de soutien et d’entraide pour les personnes qui, comme lui, ont eu de gros problèmes avec la drogue, qui sont en cure de désintoxication et/ou qui désirent se sevrer.

Il commence à servir ses propres jus, puis à expérimenter des recettes… Et bientôt, sa réputation dépasse le cadre de son club d’entraide !

« Ces jus avaient pour but au départ de régénérer et de donner des forces aux patients, leur donnant des vitamines dont ils ont grand besoin », a-t-il expliqué au Times. « Le sentiment de léthargie et de faiblesse lorsqu’on devient sobre est vraiment brutal… Surtout si vous faites cela d’un coup, après un usage intensif de drogues très dures sur plusieurs années. »

Au fur et à mesure que la réputation de Khalil Rafati se propageait dans toute la ville, il a commencé à voir affluer des gens dans son centre qui n’avaient aucun problème particulier avec la drogue, mais qui voulaient simplement du jus.



« C’est devenu un peu gênant, parce que ces gens venaient de l’extérieur et n’avaient rien à voir avec les problèmes d’addiction. »



Khalil Rafati a vite perçu le potentiel qu'il y avait à commercialiser ces jus pour le grand public. Il a monté sa propre entreprise, et ses bars à jus sont désormais des établissements incontournables du Los Angeles branché ! 

De cette manière, les jus l'auront aidé doublement : d'abord à reprendre un mode de vie sain, ensuite à reprendre pied dans la vie en lui permettant de gagner dignement sa vie.

On lui souhaite une excellente continuation !
Source : Daily Mail
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Au sujet de l'auteur : Nathan Weber

Journaliste