En Namibie, un chasseur de trophées se fait piétiner par l'éléphant qu'il prenait pour cible

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On dit souvent qu’il ne faut pas s’attaquer à plus petit que soi, mais dans le cas du braconnage, ce sont les plus petits qui s’attaquent aux plus grands.

Les chasseurs apprennent souvent à leurs dépens que la traque des éléphants est dangereuse et que, même s’ils ont tout le matériel qu’il faut, les pachydermes ne se laissent pas tirer dessus aussi facilement.

Crédit photo : Famille d'éléphants buvant dans un trou d'eau dans le parc national d'Etosha en Namibie, Afrique / Shutterstock 

Samedi dernier dans l’après-midi, Jose Monsalvez, un Argentin de 46 ans, employé d’une compagnie pétrolière, a été retrouvé mort dans une zone privée de la faune en Namibie à 70 kilomètres au nord-ouest de la ville de Kalkfeld.

L’homme qui était accompagné d’un autre argentin et de trois Namibiens, tentait de suivre un troupeau d’éléphants sans être vu. Malheureusement pour Jose Monsalvez, l’un des pachydermes l’a repéré et conscient du danger que représente l’homme sur ses terres, il s’est mis à charger. Pas assez rapide pour échapper à l’animal, Jose Monsalvez s’est fait écraser et a succombé à ses blessures.

Crédit photo : Troupeau d'éléphants en fuite dans la savane du parc national d'Etosha en Namibie. 

L’homme n’était pas en tort, puisque selon l’agence de presse namibienne il détenait un permis de chasse, lui permettant de chasser dans cette zone privée.

Le cas de Jose Monsalvez et loin d’être un cas isolé. En mai dernier, un homme de 51 ans est mort écrasé par le cadavre d’un éléphant que lui et ses amis venaient d’abattre.

Aujourd’hui, même si ces accidents malheureux rappellent que les animaux sont prêts à se défendre pour leur survie, il existe plus d’animaux morts sous les balles des chasseurs, que des chasseurs morts sous les pieds de leur cible.


Au sujet de l'auteur : Chloe Pulvirenti

Journaliste