Âgée de 91 ans, elle fête aujourd'hui sa 71 ème Saint Valentin avec le soldat écossais qui l'a sauvée d'Auschwitz... Une belle histoire d'amour comme on n'en fait plus !

Bouton whatsapp
Edith Steiner, une femme Hongroise âgée de 91 ans, fête aujourd'hui sa 71 ème Saint Valentin avec le soldat écossais qui l'a sauvée d'Auschwitz.

Elle était âgée de 20 ans lorsque le commando de John Mackay, jeune soldat de 23 ans, l'a libérée, ainsi que d'autres prisonniers juifs, du tristement célèbre camp de la mort de Pologne.
 
Wullie Marr/Deadline

John a immédiatement eu un faible pour elle et avait prévu de l'aborder lors du grand bal du village qui célébrait la libération des prisonniers. Mais il fut trop timide pour aller lui parler lors de la fête... Pourtant, ce n'était pas le courage qui devait lui manquer, lui qui était parvenu à s'échapper d'un camp pour prisonniers de guerre en Italie en se déguisant en soldat ennemi !

Il avait d'abord demandé à l'un de ses camarades de demander pour lui à Edith si elle voulait bien lui accorder une danse, mais Edith refusa en disant que s'il voulait danser avec elle, il devrait le lui demander par lui-même... Finalement, John parvint à rassembler le courage nécessaire pour aller la voir, et s'ensuivit une belle histoire d'amour qui dure encore aujourd'hui !

Finalement, la prisonnière et son sauveur se marièrent le 17 juillet 1946. Ils eurent deux enfants, sept petits enfants... et cinq arrière-petits-enfants. Ils travaillèrent dans l'hôtellerie, puis une fois l'âge de la retraite atteint, partirent vivre dans une maison de repos près de Dundee. 

Wullie Marr/Deadline


Selon Sharon Mackay, la fille de ces deux tourtereaux, John et Edith fêtent la Saint Valentin tous les ans et organisent une fête pour marquer le coup. Cependant, ils conseillent aux jeunes couples d'êtres romantiques toute l'année, et pas uniquement le 14 février !

"John est un vrai gentleman, ajoute-t-elle, il veut sans cesse s'assurer qu'Edith va bien, et les deux amoureux s'appellent mutuellement 'mon cœur' au quotidien."


Source : Métro

Au sujet de l'auteur : Nathan Weber

Journaliste