12 fruits que vous pensiez manger pour être en forme et perdre du poids... et qui en réalité peuvent être toxiques !

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Vous aimez les fruits et les légumes ? Vous en achetez, pensant réaliser des plats et des desserts avec des produits frais ? Détrompez-vous. Il existe, parmi les fruits et légumes que vous consommez, des aliments bourrés de pesticides.
 
@Sudradio
Vous consommez certains fruits et légumes, à des prix qui défient toute concurrence, alors qu’ils ne sont pas encore la saison, comme les fraises (à tout hasard) ? Avant de faire des folies, sachez que la culture de ces fruits hors saison nécessite souvent l’utilisation de produits chimiques qui peuvent être vraiment néfastes pour votre santé et celle de votre entourage.

L’ONG américaine Environmental Working Group, dresse, comme chaque année depuis 2004, sa liste de « Dirty Dozen », qui répertorie les fruits qui comptent le plus de pesticides.

Chaque année, l’association publie une liste des fruits et légumes contenant le plus de pesticides, qui peuvent s’avérer nocifs pour notre santé sur un long terme, d’où l’importance capitale de ne pas en manger et de choisir les bons produits, bien qu’il n’y ait pas d’études réellement approfondies concernant les risques de telles consommations.

Sur le site officiel de l’EWG, il est mentionné que 98% des fraises qui ont été testées sur un échantillon bien défini avaient des résidus de pesticides. Certains de ces produits chimiques détectés sont considérés comme relativement inoffensifs, contrairement à d’autres, qui sont cancérogènes et qui peuvent causer des problèmes de reproduction, ou encore des ennuis d’ordre neurologiques.

L’utilisation massive des pesticides sur les fraises a fortement augmenté le rendement. En Californie, par exemple, la plupart des fraises sont cultivées et traitées avec près de 150 kg de pesticides. De vrais poisons qui peuvent impacter réellement sur la santé de ceux qui en consomment.

Sonya Lunder, analyste à l’EWG, s’interroge et s’indigne : « Il est triste de constater que les fraises sont toujours plus contaminées par des résidus de pesticides dangereux, mais il est encore plus choquant de remarquer que ces résidus ne semblent pas alerter les législations américaines ».

L’analyste pointe donc du doigt les mesures trop laxistes du gouvernement américain. Selon elle, il faut prendre en compte les nouveaux résultats, fruits de longues recherches : car oui, même les plus petites doses de produits chimiques peuvent être nocives, en particulier pour les jeunes enfants.

De récentes études ont en effet démontré que les insecticides utilisés sur certains fruits et légumes pouvaient exposer les enfants à des niveaux élevés de risques de troubles de l’intelligence.

Plus de 98% de fraises, de pêches, de nectarines, et de pommes ont été testées positives, comptant au moins un résidu de pesticide. Par ailleurs, la pomme de terre comporte en moyenne plus de pesticides en poids qu’un tout autre fruit ou légume. L’avocat, quant à lui, est le fruit qui comporte le moins de pesticides, tout comme l’ananas, ou encore l’oignon, présents dans la liste des « clean quinze », la liste des 15 fruits et légumes qui ont le moins de pesticides.
@thinkstock
Voici les résultats des fruits et légumes comportant le plus de pesticides, et ce qui en ont le moins, d’après une étude réalisée sur 35 000 échantillons, testés par le US Department of Agriculture and Food and Drug Administration :

Les fruits qui comportent le plus de pesticides (Dirty Dozen) :
 
1. Les fraises.
2. Les pommes.
3. Les nectarines.
4. Les pêches.
5. Le céleri.
6. Les raisins.
7. Les cerises.
8. Les épinards.
9. Les tomates.
10. Les poivrons doux.
11. Les tomates cerise.
12. Les concombres.

Les fruits qui comportent le moins de pesticides (Clean Quinze) :
 
1. Les avocats.
2. Le maïs sucré.
3. L’ananas.
4. Le chou.
5. Les petits pois.
6. Les oignons.
7. Les asperges.
8. Les mangues.
9. La papaye.
10. Les kiwis.
11. Les aubergines.
12. Les melons.
13. Les pamplemousses.
14. Les cantaloups (variétés de melons)
15. Le chou-fleur.
Source : EWG

Au sujet de l'auteur : Olivia Kulej

Journaliste