La vidéo d'un éléphant en train de nager devant des spectateurs en Thaïlande fait polémique sur les réseaux sociaux

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Dans le parc animalier Kgao Kheow Open Zoo en Thaïlande, les visiteurs peuvent assister à la nage d’un éléphant. Dans une vidéo publiée sur Twitter, nous pouvons observer l’animal en train de nager dans une énorme cuve remplie d’eau devant des spectateurs stupéfaits.

Visionnée plus de 600  000 fois, la petite vidéo d’une minute laisse perplexe. En effet, il est difficile de voir si l’animal est en peine ou s’il nage tranquillement. Cependant, la mise en scène de cette « baignade » a très vite interpellé les défenseurs des droits des animaux.

A la suite de cette vidéo, diffusée le 27 août, des militants ont demandé au site d’avis et de conseils touristiques Trip Advisor, de ne pas recommander le zoo thaïlandais rapporte 20 Minutes.

L’association de défenses animale One Voice a considéré l’acte comme « cruel et humiliant ». La présidente et fondatrice de l’association s’est, quant à elle, demandée : « Comment des touristes peuvent-ils payer pour voir ça  ? ».

« Le spectacle est considéré comme un exercice »

Le directeur de l’établissement, Attaporn Sriheran, a expliqué que « le spectacle est considéré comme un exercice pour les éléphants. Normalement, ils vont dans les piscines pour jouer dans l’eau de toute façon ».

« Le zoo dispose d’une autre piscine pour que les éléphants puissent nager et, en même temps, elle permet aux enfants et aux visiteurs d’en apprendre davantage sur leur comportement aquatique » a-t-il ajouté.


Pourtant, depuis 2016, les éléphants donnent deux représentations par jour. Sur la vidéo, aucun mauvais traitement n'est constaté mais, le pachyderme semble en difficulté son énorme bassin.

Maintenant que les spectacles d’orques deviennent de plus en plus rares, les zoos cherchent-ils un nouveau filon à exploiter  ? Chaque jour, les militants de la cause animale dénoncent de nouveaux établissements qui pourraient donner du tort aux animaux.

Source : 20 Minutes

Au sujet de l'auteur : Aurélien R.

Journaliste