Considérée comme éteinte depuis 40 ans, une espèce de lézard doré à queue de serpent refait surface

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En Australie, des scientifiques ont observé l’existence d’un lézard rare qu’ils pensaient éteint depuis 40 ans !

Ah l’Australie ! Ses vastes terres, ses spots de surf et… tous ses animaux terrifiants ! Le pays-continent n’a pas fini de révéler tous ses secrets ! Cette année, une équipe de scientifiques oeuvrant pour le Musée Queensland et l’Université James Cook a été chargée de retrouver un reptile que l’on pensait éteint depuis quarante ans !

Il s’agit d’un scinque, spécimen constituant une famille chez les lézards. Les scinques sont des lézards un peu étranges avec leur corps trapu et des petites pattes ! Plus particulièrement, les scientifiques étaient à la recherche d’un scinque des prairies de Lyon, nommé ainsi en référence au naturaliste australien Barry Lyon.

Crédit photo : Conrad Hoskin/Queensland Museum

Ce petit lézard a la particularité d’être tout petit, de couleur brune et dorée, et possède une longue queue de serpent. L’espèce est particulièrement vulnérable aux différents événements qui ravagent son habitat comme les incendies, les sécheresses et les mauvaises herbes envahissantes.

Une découverte porteuse d’espoir

Si l’expédition scientifique avait pour vocation de retrouver trois espèces de scinques, celle de Lyon relevait un challenge bien plus stimulant. En effet, cette espèce de lézard n’avait plus été observée depuis quarante ans, à tel point qu'on la pensait éteinte.

Crédit photo : Conrad Hoskin/Queensland Museum

Finalement, les scientifiques ont eu la joie de retrouver un spécimen dans le nord-Est du Queensland, amenant les autorités à classer l’animal parmi les espèces en danger critique d’extinction. Cette découverte est porteuse d’espoir concernant la biodiversité des prairies et des forêts ouvertes : “Trouver cet animal 42 ans après, à différents endroits, est excitant”.

Désormais, le but est de déterminer l’importance de la population de scinques dans la région car ils peuvent jouer un rôle prépondérant dans l’écosystème. Ils mettront ainsi en place un programme de protection et de préservation du reptile pour assurer sa pérennité.

Source : Metro UK

Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef