Une compagnie low-cost met en place dans ses avions des zones uniquement réservées aux adultes, pour y garantir calme et sérénité. Une bonne idée ?

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Certains vont crier au scandale, à la discrimination. Et d’autres, au génie.

La compagnie low-cost indienne IndiGo a pris une décision forte en créant une zone dans la cabine de leurs avions où les enfants de moins de 12 ans seront tout simplement interdits de présence. Il sera donc désormais possible, en ajoutant quelques euros au prix du billet évidemment, de réserver les sièges concernés et ainsi profiter d’un calme garanti.

@iflighty

L’argument principal avancé ? « Le confort des passagers ». Ces derniers sont essentiellement des hommes d’affaires et nombre d’entre eux ce seraient déjà plains du manque de silence. Afin de ne pas se mettre une grande partie de ses clients à dos, la compagnie aérienne, poids-lourd du transport en Inde, a donc décidé d’agir en conséquence. « Ces espaces ont été créés pour les voyageurs d’affaires qui veulent utiliser le temps de vol pour travailler tranquillement » explique IndiGo.

Pour celles et ceux qui souhaiteraient plus de détails, sachez que c’est la totalité des rangées de 1 à 4 et de 11 à 14 qui seront exclusivement attribuées aux adultes. Dans un premier temps, en tout cas. Car si l’expérience s’avère fructueuse tant sur le plan financier que sur les retours positifs de la part des voyageurs, il se pourrait bien que ces zones s’agrandissent.

@IndiGo

Si l’idée peut surprendre, le site du magazine Traveller, référence mondiale dans les voyages, rappelle tout de même qu’Indigo n’est pas la première compagnie à franchir le pas. En effet, dès 2013, la firme indonésienne Scoot avait déjà banni les enfants de moins de 12 ans de la zone située derrière la « business class ». Suivie plus tard en 2016 par AirAsia X et Malaysia Airlines, qui ont carrément interdit les enfants en première classe.

@Giphy

Si certains voyageurs apprécient de pouvoir enfin profiter d’un endroit dans les avions où le calme sera garanti, d’autres s’inquiètent et se demandent jusqu’où peut aller ce qu’ils considèrent comme un abus. Et vous, qu’en pensez-vous ?
Source : BFMTV

Au sujet de l'auteur : Clément P.

Journaliste