Des vestiges de technologie alien découverts au fond de l'océan Pacifique ?

Bouton whatsapp

Avi Loeb, un astrophysicien américano-israélien, clame avoir trouvé des vestiges de technologies aliens au fond de l’océan Pacifique. La Papouasie-Nouvelle-Guinnée l’accuse de les avoir… volés !

Voilà une bien mystérieuse affaire qui agite la Papouasie-Nouvelle-Guinée, en conflit avec un scientifique américain-israélien. Ce dernier, Avi Loeb, et son équipe se sont lancés à la recherche d’une météorite tombée sur Terre en 2014 dans l’océan Pacifique, ainsi qu’une plus petite tombée trois ans plus tard, au large de l’archipel.

Crédit photo : Medium

L’intérêt prononcé par le scientifique s’explique par la vitesse au moment de l’impact, indiquant que l’objet stellaire ne proviendrait pas du système solaire, mais d’un autre, ce qui serait une première.

Ils ont alors extrait des sphérules cosmiques (des micrométéorites ayant fondu lors de leur entrée dans l’atmosphère). En les analysant, ils ont constaté qu’elles étaient constituées d’un étrange alliage de fer, de titane et de magnésium.

Mais ce qui les ont fasciné, c’est l’absence de nickel : “Cette composition est anormale comparée à celle des alliages faits par des humains, mais aussi comparée à celle des astéroïdes connus”, écrit le scientifique sur la plateforme Medium.

Ainsi, selon lui, ces sphérules proviendraient d’une technologie extraterrestre. Une affirmation qui suscite évidemment la controverse au sein de la communauté scientifique. Si tous s’accordent que les deux météorites viennent d’un autre système que le nôtre, rien ne prouve qu’il s’agit de technologie alien.

Une expédition à l’origine d’un incident diplomatique ?

Au-delà de ça, c’est aujourd’hui l’expédition en est elle-même qui est remise en cause par la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui n’avait jamais donné son accord pour entreprendre de telles fouilles.

Ainsi, l’archipel accuse le chercheur et son équipe d’avoir tout bonnement volé les fragments de météorites. Une accusation qui pourrait aboutir à un imbroglio diplomatique entre la Papouasie-Nouvelle-Guinée et les États-Unis selon le média Popular Mechanics.

Crédit photo : Medium

En effet, à travers cet incident, l’opposition politique en Papouasie-Nouvelle-Guinée profite de la situation pour annuler un pacte de sécurité signé, en mai 2023, entre le pays et les États-Unis : “L’encre n’est pas encore sèche que déjà des citoyens américains manquent de respect à notre peuple, notre pays et notre constitution. Nous n’exigeons rien d’autre que ce qui nous a été volé soit rendu et que ces voleurs soient tenus responsables de leurs actions”, déclare Joseph Lelang, chef de l’opposition.

Pour l’heure, du côté des États-Unis, c’est la grande muette. Mais cette affaire diplomatique ne fait qu’ajouter de la controverse sur la soi-disante découverte qui divise la communauté scientifique.

Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef