Nantes : pourquoi un énorme poisson mort gisait sur les berges d'une rivière ?

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Un poisson a été retrouvé sur la terre ferme à Nantes et personne ne sait comment il a pu arriver là. Détails.

Samedi 1er avril, un couple de badauds est tombé nez à nez avec un gros poisson mort, alors qu’il se baladait sur les berges d'une rivière à Nantes (Loire-Atlantique), rapportent nos confrères du Figaro.

L’animal était un silure de près de 1m80 et sa présence dans cette zone, à la confluence de l’Erdre et du Cens, a de quoi surprendre.

Crédit photo : DR

Ils tombent nez à nez avec un gros poisson échoué sur une berge

« Cela semblait impossible que ce soit un vrai. On a pensé à un poisson d'avril. En s'approchant, on s'est rendu compte que ce n'était pas le cas. Il commençait à sentir légèrement et avait les yeux à peine trouble. Deux mouches tournaient autour. On a compris qu'il était là depuis quelques heures », raconte ainsi Ana, à l’origine de la découverte avec son compagnon Anthony.

« On a d'abord pensé à un pêcheur qui l'avait laissé là car le silure devait mesurer presque 1m80 et que ce poisson n'a pas un grand intérêt gustatif » , poursuit-elle.

Image d'illustration. Crédit photo : Istock

Mais en observant l’animal, Ana s’est rendu compte qu’il ne présentait aucune trace d’hameçon. Elle en a donc déduit qu’il n’avait pas été pêché, contrairement à ce qu’elle pensait au départ.

Ayant pratiqué la pêche à la truite pendant des années, la jeune femme dispose en effet de certaines connaissances en la matière. Elle a donc avancé une autre théorie, après mûre réflexion.

« Le silure est un prédateur capable de se projeter hors de l'eau pour attraper une proie. Je pense qu'il a voulu atteindre un pigeon ou un canard présent sur la berge puis s'est retrouvé coincé. Il a été pris à son propre piège », croit savoir la jeune femme.

Une hypothèse loin d’être farfelue selon un spécialiste, interrogé par le Figaro.

« Le silure est un poisson opportuniste. C'est possible qu'il s'en soit pris à un petit animal. Par exemple, des restes de rats musqués ont déjà été trouvés dans certains spécimens », explique ainsi Laurent Thibault, membre de la Fédération de pêche de Loire-Atlantique.

Pour étayer cet argument, ce dernier a par ailleurs rappelé que d’autres attaques du même genre avaient déjà été observées, notamment sur les berges du Tarn, à Albi. Toutefois, il n'exclut pas l'hypothèse d'un « pêcheur indélicat ».

Le mystère demeure entier.

Source : Le Figaro

Au sujet de l'auteur : Céline Gautier

Journaliste