Les myopes bientôt délivrés des lunettes grâce à des gouttes oculaires utilisant la nanotechnologie ?

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En Europe, une personne sur trois souffre de myopie. Ce trouble de la vision extrêmement répandu empêchant de voir correctement de loin implique le port de lunettes ou de lentilles au quotidien. Actuellement, la chirurgie réfractive constitue le seul moyen de soigner ce problème contraignant.

Toutefois, l’opération a un coût, et elle n’est pas remboursée par la Sécurité Sociale en France. Elle requiert de plus une vue stabilisée depuis plusieurs années. Une autre alternative pourrait cependant se poser, puisqu’une équipe d’ophtalmologistes israéliens est parvenue à mettre au point des gouttes oculaires permettant de corriger la vue, agissant sur la myopie et l’hypermétropie.

Efficaces sur des cochons, les gouttes oculaires seront testées sur l'homme plus tard dans l'année. Crédit photo : BLACKDAY / Shutterstock

Combattre l’hypermétropie et la myopie sans passer par la case opération : il semblerait que cela soit désormais possible grâce à une équipe d’ophtalmologistes du Centre médical Shaare Zedek et de l’Institut de nanotechnologie et de matériaux avancés de l’université Bar-Ilan, en Israël. Grâce à des nanoparticules contenues dans les gouttes oculaires élaborées par les chercheurs, les cornées de cochons, sujets de l’expérience pendant deux ans, ont été réparées. En comparant leurs yeux avant et après l’application de ces « nanodrops », des progrès spectaculaires ont pu être observés, des plus encourageants pour toutes les personnes souffrant de problèmes oculaires à travers le monde. 

C’est donc la nanotechnologie qui pourrait améliorer notre vision, et réparer nos yeux abîmés  : myopie, hypermétropie et d’autres soucis de vision peuvent être traités grâce aux nanodrops. Nous ne savons toutefois pas pour l’instant à quelle fréquence ces gouttes doivent être prises pour corriger intégralement les troubles, ni sur quelle période de temps. Des tests sont prévus sur l’homme un peu plus tard cette année afin de s’assurer que la solution n’est pas toxique. Celle-ci pourrait, si elle n’est pas dangereuse pour l’être humain, remplacer à terme les lentilles multifocales, et enfin nous délivrer des lunettes.

Source : Ouest France

Au sujet de l'auteur : Hugo Nikolov

Journaliste