Ce photographe a parcouru la Mongolie pendant 17 ans et ses clichés sont sublimes !

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Amoureux de la Mongolie, le photographe français Frédéric Lagrange a passé 17 ans à photographier sa population et ses immenses étendues désertes. Il en a ramené des photos à couper le souffle, réunies dans l'album «Mongolia».

Crédit photo : Frédéric Lagrange

C'est en écoutant les histoires de guerre de son grand-père que Frédéric Lagrange a entendu parler de la Mongolie pour la première fois. En 1944, des soldats mongols sous commandement soviétique libèrent son grand-père prisonnier en Allemagne, terrorisant les soldats qui le gardaient captif. Une histoire d'enfance qui a entrainé une véritable fascination de l'enfant pour ce pays d'Asie centrale...

Crédit photo : Frédéric Lagrange

Devenu assistant photographe, Frédéric Lagrange visite la Mongolie pour la première fois en 2001 et en ressort bouleversé : « Ce qui marque le plus, c'est cette immobilité incroyable, accablante. C'est un pays très méditatif, qui semble parfois figé, immuable ».

Crédit photo : Frédéric Lagrange

17 ans et 13 voyages plus tard, le photographe a entièrement traversé le pays, en hiver, été, automne et printemps : « Il y a vraiment un calme et une quiétude que je trouvais captivant. On sent les moments et la présence plus fortement que n'importe où ailleurs ».

Crédit photo : Frédéric Lagrange

La Mongolie est 2,5 fois plus grande que le Texas mais ne compte que 2,76 millions d'habitants contre 26 millions pour l'État américain. 30% de la population mongole est nomade ou semi-nomade.

Crédit photo : Frédéric Lagrange

Crédit photo : Frédéric Lagrange

En Mongolie, le concept de terre est très différent de la culture occidentale. Là-bas, les espaces sont tellement grands et il y a si peu de gens en dehors d'Oulan-Bator que personne ne se soucie vraiment de savoir s'il empiète sur la propriété d'un autre ou non...

Crédit photo : Frédéric Lagrange

Un portrait du chasseur Kuanthkan Ologban pris en Mongolie de l'Ouest, en 2015. Pour les nombreux Kazakhs qui vivent en Mongolie, il est assez usuel d'utiliser un aigle pour la chasse.

Crédit photo : Frédéric Lagrange

Les bonnes années, un aigle peut attraper plus d'une trentaine de proies.

Crédit photo : Frédéric Lagrange

Pour Lagrange, "on est constamment entouré par l'immensité. Peu importe où vous allez, il y a toujours 3 niveaux de couleurs et de textures autour de vous : les steppes, les montagnes lointaines et le ciel".

Crédit photo : Frédéric Lagrange

Frédéric Lagrange a voyagé en Mongolie à chaque saison. Le printemps est incroyablement beau.

Crédit photo : Frédéric Lagrange

Lors de son premier voyage à l'été 2001, Frédéric Lagrange ne connaissait personne sur place. Mais au fil des années, il a forgé des relations d'amitié avec les guides, les fixeurs et les chauffeurs qui travaillent avec lui sur place. La plupart son basés à Oulan-Bator, la capitale.


Crédit photo : Frédéric Lagrange

En été, tout semble plein de vie.

Crédit photo : Frédéric Lagrange

En automne, les couleurs se révèlent encore davantage.

Crédit photo : Frédéric Lagrange

"Où que l'on aille, il y a toujours un lit en plus et à manger dans les maisons mongoles, au cas où un voyageur arriverait... Si des voyageurs arrivent pour la nuit, ils s'installent, et une relation d'amitié se crée. C'est comme ça que le réseau s'est construit dans le pays. Parfois, les voyageurs sont le seul moyen d'obtenir des nouvelles". 

Crédit photo : Frédéric Lagrange

En revanche, l'hiver est parfois très dur. En 2004, Lagrange et son équipe ont été pris dans une tempête de neige dans une zone reculée. Parfois, les conditions sont si difficiles qu'il faut évacuer la zone, comme cette famille.

Crédit photo : Frédéric Lagrange

En 2006, des lutteurs s'entraîent au Horshoolol Sports Club, à Oulan-Bator. Ils préparent Naadam, un festival annuel au cours duquel les Mongols s'affrontent en équitation, en tir à l'arc ou en lutte, aussi appelée "bokh".

Crédit photo : Frédéric Lagrange

Des acrobates du Cirque National d'Oulan-Bator à l'entraînement.

Crédit photo : Frédéroc Lagrange

En 2006, Lagrange et son équipe conduisaient sur le Lac Khovsgol, un raccourci bien connu et emprunté en hiver lorsqu'il est gelé. Un matin, ils ont croisé ces deux hommes sur la glace, ivres de vodka.

Crédit photo : Frédéric Lagrange

Alors que la capitale Oulan-Bator se modifie à grande vitesse, "le rythme et le mode de vie des bergers n'ont pas encore beaucoup évolué" dit Lagrange.

Crédit photo : Frédéric Lagrange

La photo de gauche est le portrait d'un ranger appelé Altai, que Frédéric Lagrange a photographié au tout début de son projet. À droite, le même homme en avril 2018. Pour le photographe, son vieillissement prématuré et très marqué s'explique par une exposition permanente au climat rude de la Mongolie et son amour de la vodka.

Crédit photo : Frédéric Lagrange

Un village au milieu de la steppe...

Crédit photo : Frédéric Lagrange

Au sommet du Shilin Bogd, le plus haut pic de Sukhbaatar, une ville au nord du pays. Les membres du staff de l'aéroport d'Oulan-Bator y ont placé une statue d'avion en fer et l'ont enveloppée dans une écharpe de cérémonie qui porte chance.

Crédit photo : Frédéric Lagrange

Pour Lagrange, "la mort est un élément omniprésent dans le quotidien des villages de Mongolie".

Crédit photo : Frédéric Lagrange

Jusqu'au 25 octobre, l'album Mongolia est en prévente, disponible à prix réduit via Kickstarter

Au sujet de l'auteur : Luca Pueyo

Journaliste rubrique voyage