Les Jardins de Brocéliande, en Bretagne, deviennent le premier « Airbnb » pour hérissons, malheureusement en voie d'extinction

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Qui n’a jamais fondu pour un petit hérisson rencontré au détour d’un chemin, ou dans un jardin  ? Si mignon, et pourtant si menacé, l’animal pourrait totalement disparaître du continent européen d’ici 2025, ou 2030 au plus tard. Avec cette donnée en tête, l’association Boules Épiques a décidé de faire des Jardins de Brocéliande, à Bréal-sous-Montfort, un havre de paix pour hérissons, où toutes les petites bêtes piquantes trouvées sont amenées et relâchées dans cet espace protégé, ceci afin de tenter de préserver l’espèce.

Image d'illustration d'un hérisson. Crédit photo : nomad-photo.eu / Shutterstock
70% des hérissons de France ont disparu en moins de vingt ans. Un constat effarant, s’expliquant par l’action des intrants, par les véhicules qui les écrasent chaque jour sur la route, ou encore par les activités de jardinage. À ce rythme, d’ici 2025, tous les hérissons d’Europe pourraient avoir disparu.

Face au cruel manque de dispositions prises pour tenter de protéger nos petits amis ne manquant pas de piquant, l’association Boules Epiques, fondée il y a un an, a eu la délicate attention de créer, comme le disent le sourire aux lèvres sa présidente Nathalie Pyré et Gérard Breillot, directeur de l’association des Jardins de Brocéliande, « un Airbnb des hérissons ».

Qu’entendent-ils par là  ? Tout simplement la fondation d’un site de relâcher parfait, situé dans les Jardins de Brocéliande, en Bretagne. Tous les hérissons récupérés par l’association sont relâchés dans cet environnement protégé, libre de tout intrant pouvant menacer la santé des petites créatures, dont les habitats se perdent un peu plus d’année en année, et à l’abri de tout danger pour eux.

Ouest-France souligne que depuis l’an dernier, l’association a déjà secouru une centaine de hérissons, et qu’elle vient de procéder à son premier relâcher, offrant 24 hectares d’espace à deux de ces petits mammifères.

Les Jardins de Brocéliande, « the place to be » pour les hérissons ?

Au sujet de l'auteur : Hugo Nikolov

Journaliste