Une étude révèle que les adolescents puent et que leur odeur corporelle sent le... fromage

Des scientifiques ont récemment révélé quelle était... l'odeur corporelle de nos jeunes et ce n'est guère reluisant.  

L'adolescence n'est pas une période facile et c'est peu de le dire.

Entre la puberté, les choix vestimentaires et capillaires douteux, ou encore l'apprentissage plus ou moins délicat de la vie, rien ne nous est épargné durant ces années laborieuses.

Et pour couronner le tout, il semblerait même que notre hygiène laisse à désirer, malgré nous, lorsque l'on est adolescent.

Les adolescents puent le... fromage de chèvre, selon une étude

Une très sérieuse étude, publiée le 21 mars dernier dans la revue Communications Chemistry, révèle ainsi que l'odeur corporelle est pour le moins suspecte, pour ne pas dire nauséabonde, durant l'adolescence.

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Dans ces travaux, pilotés par la psychologue clinicienne Valérie Discour, on apprend ainsi que les changements majeurs qui accompagnent ce passage obligé vers l'âge adulte se manifestent de plusieurs façons. Et certains de ces bouleversements seraient responsables de sécrétions d'odeurs peu glorieuses.

Il y a tout d'abord le développement de la pilosité qui favorise l'arrivée de bactéries susceptibles de provoquer de fortes odeurs. Ensuite, les glandes sudoripares apocrines - qui ne s'activent qu'à la puberté - font leur apparition et là, c'est le drame ! Car celles-ci accentuent en effet l'odeur corporelle des jeunes adultes, au grand dam de ces derniers.

Selon des chercheurs de l’université Friedrich-Alexander d’Erlangen-Nuremberg et de l’université technologique de Dresde (Allemagne), cette odeur s'apparente le plus souvent à un « parfum de moisi et de fromage de chèvre ».

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Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont mis des bouts de tissus sous les aisselles de 18 adolescents et 18 enfants, durant toute une nuit, afin de comparer leurs odeurs respectives.

Comment expliquer cette odeur quelque peu repoussante ? Si l'on en croit des chimistes, celle-ci résulterait de la production de deux stéroïdes (à l'origine du développement des muscles) qui sécrètent des odeurs de musc mais aussi de sueur et d'urine. Tout un programme.

À l'inverse des adolescents, les plus jeunes enfants seraient en revanche épargnés par ce cocktail corrosif.

Pour ceux qui en doutaient encore, l'adolescence est donc bel et bien l'âge ingrat !


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Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.
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