Malgré sa prestation « ridicule » des JO, la breakdanceuse « Raygun » devient n°1 mondiale pour une raison absurde

Le nouveau classement mondial féminin de breakdance vient d'être rendu public et il comporte une grosse surprise.

Personne ne l'avait vue venir !

La breakdanceuse australienne Rachael « Raygun » Gunn, dont la prestation ratée aux Jeux olympiques de Paris avait suscité bon nombre de moqueries, est devenue... numéro un mondiale de sa discipline, ce mardi 10 septembre.

La danseuse s'est en effet hissée en tête du dernier classement de breakdance féminin, publié par la Fédération mondiale de danse sportive (WDSF).

Une donnée qui a de quoi surprendre tant les interrogations sur son niveau furent légion après sa performance, jugée catastrophique et même ridicule, aux JO.

La breakdanceuse australienne Rachael « Raygun » GunnCrédit photo : @raygun_aus / Instagram

Moquée pendant les JO, à cause de sa prestation ratée, elle devient n°1 mondiale

Pour justifier cette première place, la fédération a expliqué que le classement par points se basait sur les quatre meilleurs résultats de chaque athlète au cours des 12 derniers mois, sans prendre en compte l'épreuve olympique, disputée sur la place de la Concorde. Le zéro pointé de Rachael Gunn à Paris - elle avait été classée 16e sur 17 car une athlète afghane avait été disqualifiée - ne lui a donc pas porté préjudice.

Dans les faits, la breakdanceuse, qui a a participé à plusieurs compétitions, doit surtout sa première place aux 1 000 points qu'elle avait empochés lors des championnats océaniques, disputés en 2023. Mais certains crient déjà à l'injustice, car beaucoup de ses concurrentes n'ont été jugées que sur une seule épreuve, en raison d'un calendrier un peu particulier.

La breakdanceuse australienne Rachael « Raygun » GunnCrédit photo : @raygun_aus / Instagram

Critiqué, ce nouveau classement est loin de faire l'unanimité dans le milieu du breakdance. Interrogé par le Guardian, Zack Slusser, vice-président de Breaking for Gold USA (l'équivalent de la fédération américaine, N.D.L.R), remet ainsi en doute sa crédibilité.

« En parlant de la WDSF, ils n’ont en réalité aucune crédibilité auprès des beakdancers ou de la communauté du breakdance car ils n’ont pas été capables d’organiser des événements à la hauteur qui contribueraient à créer un classement mondial précis. » Zack Slusser

Vous l'aurez compris, c'est bien la légitimité de la Fédération internationale et, a fortiori, son classement qui interrogent les spécialistes. Encore un détail qui ne devrait pas jouer en la faveur de « Raygun », déjà ciblée par les attaques et autres humiliations depuis les Jeux.

La breakdanceuse s'était d'ailleurs exprimé sur ces comportements qu'elle déplorait, dénonçant un véritable harcèlement en ligne.


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Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.
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