Séisme : une petite fille retrouvée sous les décombres, protégeant son petit frère pendant 17 heures

Bouton whatsapp

En Syrie, une fillette a été retrouvée vivante sous les décombres en compagnie de son petit frère, lui aussi vivant, qu’elle a protégé pendant 17 heures.

Quelques jours après le terrible séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie, les opérations de sauvetage continuent pour tenter de trouver des survivants sous les décombres. D’une magnitude de 7,4, le tremblement de terre aurait fait, à ce jour, plus de 16 000 victimes dans les deux pays, dont près de 13 000 en Turquie.

Crédit photo : AFP

Si des images d’horreur nous parviennent le plus souvent, voici une vidéo qui nous donnera du baume au cœur. Il s’agit d’une vidéo de sauvetage lors duquel une petite fille de 7 ans a été retrouvée vivante sous les décombres 17 heures après le séisme.

On y voit la fillette placer sa main sur la tête de son petit frère, également vivant, afin de le protéger des décombres.

Crédit photo : Twitter / timtams83

Bien heureusement, les deux enfants ont été sortis sains et saufs des décombres selon un représentant de l’ONU, Mohammad Safa, qui a tweeté : “La petite fille de 7 ans qui a gardé sa main sur la tête de son petit-frère pendant 17 heures sous les décombres a été sauvée”.

Une éclaircie dans ce qui ressemble à un véritable cauchemar pour des milliers de familles turques et syriennes.

Une catastrophe majeure loin d’être terminée

Le terrible séisme a sérieusement touché le Sud-Est de la Turquie, dont principalement la province de Hayat, ainsi que le Nord de la Syrie. L’Union Européenne a assuré qu’elle lancerait bientôt une aide humanitaire d’urgence dans la région.

Crédit photo : AFP

L’autre problématique de ce séisme est politique. Le Sud-Est de la Turquie est devenu la maison de millions de réfugiés syriens, fuyant la guerre civile tandis que le Nord-ouest de la Syrie abrite des zones occupées par des rebelles syriens, frappées par le séisme. L’ONU a appelé à “mettre la politique de côté” afin de faciliter l’accès à ces zones sensibles et d’aider le plus de personnes possible.

De son côté, l’OMS craint une crise sanitaire majeure dans la région qui serait un effet secondaire désastreux du séisme. En Syrie, les autorités craignent particulièrement la propagation de l’épidémie de choléra qui a fait sa réapparition, mais aussi des maladies respiratoires et des traumatismes psychologiques et physiques.


Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef