Un député propose une loi pour protéger les chants de coqs et autres bruits ruraux !

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Face aux nombreuses plaintes des néoruraux contre les bruits de campagne, comme les chants de coqs ou de cigales, un député de Lozère souhaiterait inscrire les différents bruits traditionnels au patrimoine rural.

En effet, c’est un problème qui revient souvent en cette période d’été, lorsque les citadins quittent leur ville pour s’installer plus tranquillement à la campagne, munis d’un mode de vie totalement différent et non adéquate à celui qui rythme la ruralité. Résultat : un taux de plaintes énorme à propos de bruits comme les chants de coqs ou de cigales, ce qui est pourtant habituel en campagne.

Et le député des Républicains-UDI, Pierre Morel-À-L’Huissier, n’est pas de l’avis des habitants de la ville, puisqu’il projette bien de redonner de la voix à la campagne, en inscrivant les bruits traditionnels au patrimoine rural. Il a alors préparé une proposition de loi permettant d’inscrire la notion de « patrimoine sensoriel », aussi appelé « inventaire du patrimoine » englobant les bruits et odeurs de la campagne.

Un député propose une loi afin de protéger les bruits de campagne. Crédit : shutterstock

Cette proposition devrait être discutée à l’Assemblée nationale en octobre prochain.

« L’idée n’est pas d’interdire à des personnes de contester et d’aller devant des juridictions, mais je propose qu’une commission départementale détermine les bruits et les odeurs qui font partie prenante de la vie locale, par exemple avec la cigale en Provence. Cette commission serait composée de maires, de citoyens, de personnalités du département ou de la chambre d’agriculteurs, etc » a déclaré le député au Parisien.

Souvenez-vous, le coq Coco, de Margny-lès-Compiègne, avait été contraint à l’exil car il était « trop bruyant ». 

Le 19 juillet dernier, Pierre Morel-À-L’huissier avait déjà poussé un coup de gueule : « Si vous ouvrez la voie à des plaintes parce qu’on accepte plus la réalité d’un territoire, on va abîmer toutes les campagnes françaises et donc au même titre que ce qui existe pour l’Unesco, avec une protection du patrimoine bâti, les croix, les églises, les châteaux, là on protégerait les odeurs et les bruits intrinsèques à la vie rurale ».

Source : Le Parisien
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Au sujet de l'auteur : Laura H.

Journaliste