Dans une interview accordée à CNN, la société américaine Orbital Assembly Corporation dévoile les coulisses des deux hôtels qui pourraient ouvrir dans l’espace dans trois ans.
Lundi 2 mai, Orbital Assembly Corporation, entreprise américaine spécialisée dans la colonisation de l’espace, a réitéré son souhait de construire deux hôtels en orbite afin d’accueillir des touristes spatiaux.
Crédit Photo : Orbital Assembly Corporation
Un projet ambitieux
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce projet ambitieux est sur le point de prendre forme. La première station spatiale, baptisée Pioneer Station, devrait ouvrir ses portes en 2025, avec une capacité d’accueil de 28 personnes. La seconde, Voyager Station, devrait héberger 400 clients deux ans plus tard.
Comme le précise Ouest France, la société ambitionne de créer un «parc d’affaires» spatial équipé de bureaux pour accueillir des hommes d’affaires et autres touristes avares de nouvelles aventures.
Crédit Photo : Orbital Assembly Corporation
« L’hôtel devrait ressembler à un rêve de science-fiction »
Sans surprise, l’intérieur de ces deux plateformes circulaires ne manquera pas de surprendre puisque la «gravité ne sera pas la même partout». De fait, les clients auront la possibilité de manger, de boire ou de prendre une douche tout en restant assis. Ces derniers auront également l’occasion de découvrir « des bizarreries spatiales ».
Crédit Photo : Orbital Assembly Corporation
«L’hôtel devrait ressembler à un rêve de science-fiction», a indiqué Tim Alatorre, le directeur d’exploitation d’Orbital Assembly sur la chaîne CNN. Ce dernier a également fait part de son désir d’accueillir une clientèle diverse dans l'espace.
« Nous ferons tout pour rendre l’espace accessible à tous, pas seulement aux riches. Notre objectif a toujours été de permettre à un grand nombre de personnes de vivre, de travailler et de s’épanouir dans l’espace ».
Crédit Photo : Orbital Assembly Corporation
Crédit Photo : Orbital Assembly Corporation
Crédit Photo : Orbital Assembly Corporation
Une chose est sûre : le budget d’un tel projet s’annonce gargantuesque. Par chance, les bénéfices générés par d’autres secteurs d’activité de la société permettront de le financer, précise le quotidien régional.
Affaire à suivre…
