Teddy Riner révèle qu'il n'a droit qu'à deux places pour les JO, la ministre lui répond

Invité de l’émission “Quelle Époque” ce samedi 24 février sur France 2, Teddy Riner a révélé les difficultés qu’il avait pour obtenir des places, malgré son statut de triple champion olympique qui s’apprête à combattre pour garder sa couronne.

Dans cinq mois, tout Paris sera en effervescence pour les Jeux Olympiques. Un événement planétaire pour lequel les prix des billets ont été jugés exorbitants pour beaucoup de Français. Une réalité que déplore Teddy Riner, le judoka triple champion olympique qui espère préserver son trône devant le public français : “Je pense que pour n’importe quel sportif, n’importe quel Français où il y a un grand événement à la maison, on a envie de le vivre, on a envie de le défendre”.

Dans l’émission “Quelle Époque” de France 2, diffusée ce samedi 24 janvier, Teddy Riner a révélé que même lui devait se battre tous les jours “pour choper des places”. Une déclaration qui en a surpris beaucoup et surtout son interlocutrice, Léa Salamé.

En effet, le judoka répond en toute transparence : “Bien sûr ! Allez, on est trash ? Ok ! Le champion que je suis, avec tout ce que j’ai ramené à la Fédération, j’ai le droit à deux places (pour sa journée de compétition, le vendredi 2 août). Mais j’aime ma Fédération, j’aime mon sport”.

“Ne t’inquiètes pas, tu auras bien six places”

Des déclarations qui ont fait réagir la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, sur X : “Ne t’inquiètes pas Teddy Riner, tu auras bien six places pour ton entourage, pour chacune de tes sessions”.

En effet, si Teddy Riner pense n’avoir eu que deux places, fournies par le CIO, c’est parce qu’il a oublié les quatre places offertes aux sportifs français par l’Agence Nationale du Sport (ANS), à travers son dispositif “Gagner la France”. Un dispositif qui a coûté 1,6 million d’euros à l’État.

Concernant le prix des places, Teddy Riner a mis en avant son expériences des olympiades pour indiquer que ces prix sont similaires, voire inférieurs, à ce qu’il a pu voir ailleurs : “Ils ont quand même fait l’effort que ça ne soit pas très cher pour tout le monde (...) Pour avoir vécu les Jeux Olympiques, je vous assure qu’on n’est pas plus cher qu’ailleurs”.

Enfin, Teddy Riner a révèle son sentiment sur la France qui n’est, selon lui, pas un pays de sport, contrairement à d’autres pays où le sport est une vraie culture : “Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui, il y a un petit peu cet entrain, on voit des personnes qui font du sport… Allez au Brésil ! Matin, midi, soir, à n’importe quelle heure, ils font du sport. Le sport, c’est vital. Nous, on commence à comprendre. Mais le sport ce n’est pas dans notre culture. On n’arrive même pas à mettre sur un beau socle les sportifs, les champions”.

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Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef