Il établit un nouveau record de plongée sous-marine et découvre des déchets plastiques au fond de l'océan

À près de 11 000 mètres de profondeur, dans la Fosse des Mariannes, au milieu de l’océan Pacifique, un explorateur a réalisé le 1er mai la plongée la plus profonde de l’histoire mais y a découvert des déchets plastiques.

Depuis fin avril, l’ancien officier américain et explorateur sous-marin, Victor Vescovo, a réalisé plusieurs plongées en plein milieu de l’océan Pacifique, dans la Fosse des Mariannes, l’endroit le plus profond du monde.

Il établit un nouveau record de plongée mais découvre des déchets plastiques dans l’océan. Crédits photo : Triton Submarines

Le 1er mai, il a marqué un nouveau record en plongeant seul dans un submersible à 10,927 mètres de profondeur. Bien que cette exploration lui ait permis de découvrir de nouvelles espèces, l’explorateur a vite été refroidi par l’état de la mer. « Cela est très décevant de constater que les humains polluent jusqu'au plus profond des océans. »

Cette expédition a duré trois semaines et donné lieu à trois plongées distinctes. En plus d’avoir découvert quatre nouvelles espèces d’amphipodes et observer des échiuriens – des vers marins à trompe – Victor Vescovo a aussi repéré un sac plastique et des emballages de confiseries.

Les scientifiques envisagent d'étudier les créatures marines prélevées pour déterminer si elles présentent des traces de plastique dans leur organisme. Cette découverte prouve que le plastique touche même les endroits les plus reculés de notre planète.

Victor Vescovo avait commencé à imaginer cette mission il y a près de sept ans, après avoir grimpé les plus hautes montagnes de chaque continent. Le précédent record de la Fosse des Mariannes avait été réalisé par le cinéaste canadien James Cameron en 2012.

Selon les Nations unies, quelque cent millions de tonnes de plastique dérivent dans les océans. En dénonçant cette nouvelle découverte, l’explorateur entend sensibiliser l’opinion publique au sujet de la pollution des océans et mettre la pression aux gouvernements pour qu’ils agissent. « Ce ne sont pas des poubelles géantes », a dénoncé l’explorateur.

Source : CNews

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Au sujet de l'auteur : Timothy G.

Journaliste