En Picardie, une jeune femme a hérité d'une maison et du squatteur qui l'occupe illégalement. Une situation invivable pour la propriétaire qui pourrait se retrouver à la rue.
Alors que la trêve hivernale a débuté ce 1er novembre au grand soulagement de beaucoup de nos compatriotes qui vivent dans la précarité, cette période n’annonce en revanche rien de bon pour certains habitants, empêtrés dans des situations complexes.
C’est notamment le cas d’une certaine Mégane Lombard.
Elle hérite d'une maison et d'un squatteur impossible à expulser malgré 11 500 euros d'impayés
— actu.fr (@actufr) November 1, 2022
Une histoire d'injustice, relayée par l'Éclaireur de Vimeu
https://t.co/7g4rtxfQDI
Elle hérite d’une maison et du…squatteur qui l'occupe illégalement
Cette Picarde de 24 ans se retrouve aujourd’hui dans l’impasse car elle ne peut pas récupérer sa maison occupée par un squatteur qui, malgré 11 500 euros de loyers impayés, ne peut pas être expulsé.
Une situation d’autant plus terrible pour la jeune femme que ce logement s’avère être un héritage que lui a légué sa mère décédée.
Cette histoire ubuesque se déroule à Fressenneville dans la Somme, comme nous le racontent nos confrères d’Actu.fr.
Tout commence en février dernier lorsque la maman de Mégane décède. Dans la foulée du décès, sa fille hérite de sa maison et ce qui n’était au départ qu’une simple affaire de succession va très vite devenir un cauchemar.
Car ce que Mégane ignorait en effet, c’est qu’un squatteur occupe les lieux, refusant de payer son loyer.
Sa mère avait bien loué la maison à cet individu de son vivant mais ce dernier s’était rapidement montré peu correct, cessant de payer ses loyers, tout en squattant le logement. La défunte avait bien entamé des démarches mais celles-ci n’ont toujours pas abouti.
Alors lorsque Mégane découvre la situation, elle tombe des nues surtout qu’elle n’a nulle part où aller car elle a récemment quitté le logement de son beau-père qui l’hébergeait jusqu’à présent.
« Ma mère avait entamé une procédure d’expulsion de son vivant, en me montrant son dossier sur son lit d’hôpital. J’ai repris le dossier après son décès », explique-t-elle ainsi.
« Ma mère s’est battue et sacrifiée pour cette maison. Je ne peux pas rester passive et tolérante », poursuit la jeune femme, qui semble résignée.
Et de conclure : « Je suis impuissante et dévastée. J'en ai ras-le-bol. Ce monsieur a le droit de passer la trêve hivernale au chaud et moi dehors ! Il est fautif sur toute la ligne. Pourquoi l'aide-t-on lui ? ».
En attendant peut-être d'obtenir gain de cause, elle a décidé de camper devant sa maison sur laquelle elle a pris soin d'afficher une banderole avec l'inscription « Squatteur ».