La France s'annonce prête à accueillir une partie des migrants du Lifeline, avec cinq autres pays européenns

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Sur la totalité des migrants, dont le nombre serait compris entre 230 et 240, à bord du navire bloqué dans les eaux de Malte de l’ONG allemande Lifeline, la France s’est engagée, par le biais de son président Emmanuel Macron, à en accueillir une partie, à raison de « quelques dizaines par pays », conjointement avec six autres États européens, dont le Portugal et l’Italie.

EPA/MAXPPP

Ce mardi 26 juin, au Vatican, lors d’une conférence de presse faisant suite à sa rencontre avec le Pape François, le président de la République française Emmanuel Macron a confirmé que l’hexagone accueillerait quelques-uns des migrants actuellement à bord du Lifeline, bloqué depuis samedi 23 juin dans les eaux maltaises, avec cinq autres pays européens.

Une décision prise en vue de venir en aide à ces femmes, ces hommes, et ces quatre bébés jusqu’à présent laissés pour compte depuis des jours, ce que le chef d’État français n’a pas manqué de pointer du doigt. Emmanuel Macron s’est montré en effet très critique à l’égard de l’ONG Lifeline qui a, selon lui, « coupé le signal et est intervenue en contravention de toutes les règles et des garde-côtes libyens », faisant ainsi « le jeu des passeurs ».

Les dépenses de ces derniers seraient effectivement réduites, puisqu’ils se chargeraient d’accompagner les migrants jusqu’au bateau sans pour avoir à payer celui-ci, affrété par l’ONG, maximisant par là même leurs profits pour un minimum d’efforts. Une pratique qui est pour M. Macron « d'un cynisme terrible ».

D’une trentaine de mètres de long, le bateau en question, considéré comme un bateau de plaisance, n’est pas supposé accueillir autant de monde ; les personnes à son bord seraient entassées dans des conditions des moins enviables. Finalement, le Lifeline devrait pouvoir accoster à Malte, ce que le pays avait initialement fermement refusé, pour ensuite permettre la répartition des migrants dans les six États qui devront les accueillir.

Source : France Info
Ong

Au sujet de l'auteur : Hugo Nikolov

Journaliste