Voués à servir de repas, ces 170 chiens ont été libérés d'une ferme canine en Corée du Sud par Human Society International

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On le sait, la cause animale nous touche beaucoup. Elle nous touche d’autant plus lorsqu’il s’agit de maltraitance. C’est ici le cas de 170 chiens qui se trouvaient dans une ferme de viande canine à Namyangiu, en Corée du Sud, le 28 novembre dernier. C’est Human Society International (HSI) qui s’est portée volontaire pour enlever ces chiens des griffes de leurs maîtres.

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En effet, dans le cadre d’une campagne menée par HSI dans le but de mettre un terme au marché de la viande de chien, l’ONG s’est rendue sur place pour sauver les chiens. Initialement, ils étaient prévus pour être électrocutés et transformés en repas, à savoir une soupe appelée «bosintang». Le but d’une ferme de viande canine, en définitive. Le processus de sauvetage ? Une mise en quarantaine suivie d’un transfert des chiens vers des refuges Américains, Canadiens et Britanniques, exercé par les autorités.

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Si l’ONG a voulu agir c’est évidemment pour secourir la vie de ces chiens. Mais cette intervention est aussi le fruit d’une autre motivation : éradiquer le commerce de viande canine et pour ce faire, quoi de mieux que d’intervenir dix semaines avant les Jeux Olympiques d’hiver 2018 qui se tiendront à Pyeongchang en Corée du Sud. Une compétition qui attire une génération de jeunes coréens enclins à rejeter la viande canine. Deux pierres deux coups. En renfort, la HSI s’est vue offrir l’aide de Pete Wicks, acteur britannique, qui a connu une très grande émotion lors de cette opération, rapporte le Daily Mail.

Un business déplorable

En Corée du sud, on ne dénombre pas moins de 17 000 producteurs de viande canine pour un élevage qui compte 2,5 millions de chiens chaque année à des fins de consommation humaine. Rien que ça. Et comme on pourrait l’imaginer, ces fermes ne donnent aucune chance aux animaux pour être en bonne santé et ne donnent aucune importance à leurs conditions de vie.

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À la ferme de Namyangiu, c’est comme au marché, l’embarras du choix est priorisé : plusieurs races de chiens s’y mêlent, des lévriers aux épagneuls et des beagles aux golden retriever. Dispensés de soins vétérinaires, les chiens s’entassent dans des cages grillagées et sont alors victimes de nombreuses maladies : maladies de la peau, infections oculaires, plaies sur les pattes et douleurs dans les jambes. Un constat alarmant et crève-cœur.

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Heureusement, en dépit de cette terrible pratique, l'opposition au commerce de la viande de chien est en croissance parmi les citoyens et les politiciens coréens, et même le président fraîchement élu, Moon Jae-in, a récemment adopté un chien nommé Tory qui a été sauvé d'une ferme de viandes de chien.

On dit bravo à l’organisation qui a déjà fermé dix fermes en Corée du Sud depuis 2014, à Pete Wicks et à toutes les autres organisations qui œuvrent pour la cause animale.

Source : Dailymail UK
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Au sujet de l'auteur : Pauline Masotta

Journaliste