Retour vers le futur : 10 choses à savoir sur la saga culte

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Tout a été dit ou presque sur la cultissime saga Retour vers le futur, réalisée par Robert Zemeckis et Bob Gale ! Et pourtant, on en apprend toujours davantage sur cette trilogie que nous sommes très nombreux, toutes époques confondues, à considérer comme l’une de nos préférées.

Plus de 35 ans après la sortie du premier volet à succès, qui a connu deux suites également très réussies en 1987 et 1989, les films n’ont en effet pas pris une ride et exercent toujours autant de fascination tant ils ont marqué plusieurs générations de fans.

Devenu mythique au fil des années, ce voyage cinématographique à travers le temps continue de faire des émules et semble se transmettre de génération en génération.

Si la saga a séduit tant de monde ces trois dernières décennies, c’est avant tout par son histoire passionnante, mais aussi grâce à son inénarrable et sympathique duo de personnages principaux, Marty et Doc, incarnés respectivement par l’excellent Michael J. Fox et le génial Chistopher Llyod.

La complicité entre ces deux acteurs est l’une des clés du succès de Retour vers le futur, mais saviez-vous qu’ils n’auraient jamais dû participer à cette aventure ?

L’un comme l’autre n’étaient pas au casting originel de la saga ! Ça vous en bouche un coin n’est-ce pas ?

Cette anecdote méconnue fait partie des petites histoires qui ont contribué à rendre ces films encore plus mythiques.

On devine que, derrière votre écran, vous êtes impatients d’en apprendre davantage.

On vous fait donc découvrir aujourd’hui 10 choses que vous ignorez probablement sur la saga.

Accrochez bien votre ceinture et vérifiez le convecteur temporel car on file à Hill Valley à la vitesse vertigineuse de 88 miles à l’heure, pour découvrir tous les secrets de fabrication de Retour vers le Futur.

Crédit photo : Universal

L’idée d’écrire Retour vers le futur est née d’un album de promotion, retrouvé dans un… sous-sol

Vous vous êtes certainement toujours demandé comment un tel scénario avait pu voir le jour ?

Aussi surprenant que cela puisse paraître, tout a commencé dans le sous-sol de la maison familiale de l’un des co-scénaristes.

Nous sommes en 1980 et à l’époque, Bob Gale, de passage dans sa ville natale de Saint-Louis (Missouri) rend visite à ses parents.

En faisant du tri au sous-sol, il met la main sur l’album de promo retraçant la dernière année de lycée de son père et découvre, à sa grande surprise, que ce dernier était extrêmement populaire.

Jamais il n’aurait pensé que son père puisse être aussi cool !

C’est à cet instant précis que Bob Gale se demanda s’il aurait pu être ami avec son papa, si d’aventure ils avaient fréquenté le même lycée.

Après avoir raconté cette anecdote à son ami et collègue Robert Zemeckis, les deux compères d’écriture vont alors imaginer le récit d’un adolescent qui voyage dans le temps et se retrouve catapulté dans le lycée où sont scolarisés ses parents.

L’idée de Retour vers le futur est née !

Crédit photo : MovieManiacsDesign

La machine à voyager dans le temps de Retour vers le Futur était à l’origine un… frigo et non pas une DeLorean

L’idée originelle de Bob Gale et Robert Zemeckis était de faire voyager leurs héros à bord d’un… frigo !

Difficile à croire n’est-ce pas ?

C’est pourtant vrai ! Au départ, dans le premier scénario, le duo avait imaginé que la machine à voyager dans le temps serait un réfrigérateur propulsé par une énergie nucléaire mélangée à du… Coca-Cola.

Après mûre réflexion, l’idée a été abandonnée car les réalisateurs craignaient que les enfants ne tentent, à leur tour, de reproduire pareil voyage chez eux en s’enfermant dans le frigo familial.

C’est finalement la mythique DeLorean qui a été choisie, notamment pour ses portes papillons qui lui conféraient un aspect futuriste évident.

Crédit photo : Universal 

Michael J. Fox n’aurait jamais dû jouer dans Retour vers le futur

Michael J. Fox n’aurait jamais dû jouer le rôle de Marty McFly !

C’est en effet l’acteur Eric Stoltz (aperçu notamment dans La Mouche 2 ou encore Pulp fiction) qui avait été choisi pour incarner le personnage.

Ce dernier avait même commencé le tournage, mais ses prestations ont été jugées médiocres et trop éloignées de l’esprit juvénile que les réalisateurs souhaitaient pour Marty.

Comme quoi, le succès se joue parfois à peu de choses !

Car qui se souvient aujourd’hui d’Éric Stoltz ?

Peu de monde, alors que Michael J. Fox reste une star internationale et l’idole de toute une génération, malgré - et c’est là tout le paradoxe - une carrière très perturbée par la maladie de Parkinson, dont il souffre depuis des années.

Crédit photo : Universal

… et Christopher Llyod n’était pas non plus le premier choix pour incarner Doc Brown

Tout comme son compère à l’écran, Christopher Lloyd n’aurait pas dû jouer dans Retour vers le Futur.

C’est l’acteur John Lithgow (Dexter, How I met your Mother) qui avait en effet obtenu le rôle du Docteur Emmett Brown dans un premier temps, mais celui-ci a dû renoncer au dernier moment car il était retenu sur un autre projet.

Avouez que la saga n’aurait pas eu la même saveur sans l’inoubliable performance de Christopher Lloyd, qui crève l’écran en savant fou et obsédé par le temps.

Crédit photo : Universal

Dans Retour vers le Futur, Marty se fait appeler Calvin Klein en VO mais devient Pierre Cardin dans la VF

C’est l’une des anecdotes les plus drôles sur Retour vers le futur, une curiosité qui témoigne d’une époque où les doublages et les VF étaient de bien meilleure facture qu’aujourd’hui.

Dans le premier film sorti en 1985, Marty McFly est ainsi propulsé 30 ans dans le passé en 1955.

Dans cette époque, il ne peut dévoiler sa véritable identité et se fait alors appeler Pierre Cardin, car c’est le nom qui apparaît sur tous ses sous-vêtements.

En réalité ce surnom cocasse est uniquement celui utilisé dans la version française. Dans la version originale, Marty se fait en effet appeler Calvin Klein, du nom de la marque vestimentaire éponyme mondialement connue.

L’utilisation du nom Pierre Cardin s’explique par le fait que la marque américaine n’était pas encore très connue en France dans les années 80.

Il était donc plus facile pour le public français de comprendre et de s’identifier avec une marque bien de chez nous, Pierre Cardin.

Crédit photo : Universal

Michael J. Fox a failli mourir sur le tournage de Retour vers le Futur 3

Si la tentative de pendaison de Marty par Bufford Tannen vous semble aussi réaliste dans Retour vers le Futur 3, c’est probablement parce que Michael J. Fox a bien failli y rester sur le coup !

Lors du tournage de la scène, l’acteur canadien s’est en effet retrouvé pendu réellement (involontairement) et a même perdu connaissance pendant quelques secondes.

Plus de peur que de mal, il s’en était finalement tiré avec une belle frayeur !

Michael J. Fox avait lui-même révélé cette anecdote incroyable dans sa biographie, intitulée Lucky Man, sortie en 2002.

Crédit photo : Universal

Pourquoi le personnage de Jennifer n’est pas incarné par la même actrice dans Retour vers le futur 1, 2 et 3 ?

Ça n’aura échappé à personne, Claudia Wells - qui incarnait le personnage de Jennifer, petite amie de Marty, dans le premier opus - n’est pas présente dans les deux autres volets de la saga, où elle est remplacée par Elisabeth Shue.

Aujourd’hui âgée de 54 ans, l’actrice avait ainsi fait le choix de ne pas reprendre son rôle dans les deux suites, car un cancer venait d’être diagnostiqué chez sa maman, qui plus que jamais avait besoin du soutien de sa fille.

Une décision légitime !

Dommage, elle formait un si joli couple à l’écran avec Michael J. Fox.

Crédit photo : Universal

L’acteur Elijah Wood a fait sa première apparition au cinéma dans Retour vers le Futur 2

Inoubliable Frodon de la trilogie du Seigneur des Anneaux, l’acteur Elijah Wood est un habitué des plateaux de cinéma qu’il fréquente depuis son plus jeune âge.

Le natif de l’Iowa a ainsi commencé sa carrière à seulement 8 ans avec un petit rôle dans Retour vers le Futur 2.

C’est en effet lui qui incarne l’un des deux enfants jouant au « vieux » jeu vidéo d’Arcade dans le Café 80, sous les yeux de Marty, alors en 2015.

Crédit photo : Universal

Le nom de famille de Biff Tannen est en réalité celui de Ned Tannen, ex-patron d’Universal

Ennemis héréditaires des Mc Fly à travers le temps, les Tannen que ce soit Biff ou son aïeul Bufford « Molosse » aka « Mad Dog » en VO (tous deux interprétés par Thomas F. Wilson), font partie des méchants les plus célèbres du cinéma des années 80.

Ce nom de famille que l’on a aimé détesté n’a pas été choisi au hasard par les réalisateurs.

Il faut savoir en effet que ce patronyme est une référence à Ned Tannen, qui n’est autre que l’ancien patron d’Universal, lequel avait refusé un script à Robert Zemeckis des années avant la sortie de Retour vers le futur, l’accusant notamment d’antisémitisme.

Zemeckis a donc tenu à lui rendre hommage à sa façon, avec un clin d’œil en forme de petite vengeance personnelle.

Crédit photo : Universal

Plusieurs scènes de Retour vers le futur ont été tournées dans des décors déjà utilisés pour d’autres films

Les plus cinéphiles d’entre vous auront certainement remarqué que plusieurs décors aperçus dans les trois Retour vers le Futur ont été utilisés pour les besoins d’autres films.

C’est notamment le cas de l’entrée du tunnel de Hill Valley qui est également visible dans le film Qui veut la peau de Roger Rabbit - réalisé par un certain Robert Zemeckis en 1984 (tiens tiens) - mais aussi de la place de l’hôtel de ville (avec sa fameuse horloge frappée par la foudre en 1955), que l’on peut apercevoir également dans le film Gremlins (1984).

Appelée Courthouse Square, cette place fictive est d’ailleurs l’un des décors les plus connus des studios Universal de Los Angeles, ayant également servi pour le tournage de Psychose 2 (1983) ou, plus récemment, Bruce Tout Puissant (2013).


Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.