Platoon, Mad Max, Le cercle des poètes disparus... 10 films cultes des années 80, à voir et à revoir (Partie 3)

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Troisième et dernier volet de notre Top 30 consacré aux films les plus cultes des années 80. Installez-vous confortablement dans votre canapé et sortez le pop-corn pour apprécier cette dernière partie.

Une fois n’est pas coutume, on vous propose aujourd’hui un petit voyage dans le temps pour remonter quelques années en arrière.

Nous allons en effet nous replonger dans de vieux souvenirs et vous parler d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, le temps béni des télés cathodiques, des magnétoscopes et des VHS.

Une époque révolue où les VF n’avaient rien à envier aux VO !

On veut bien sûr parler des années 80 !

Si les plus jeunes (ou les plus vieux d’ailleurs) ont toujours autant de mal à comprendre pourquoi cette décennie a autant marqué plusieurs générations, c’est tout simplement parce qu’ils ne l’ont pas vécue, ni de leur vivant, ni par procuration.

Pour tout ce qu’elles représentent en termes de pop culture et - il faut bien le reconnaître - d’impérialisme culturel venu des Amériques, les années 80 resteront en effet cultes à jamais.

Pour s’en persuader, il suffit de jeter un œil à l’impressionnant répertoire des films réalisés entre 1980 et 1990.

Une liste à faire pâlir n’importe quel réalisateur en panne d’idées !

Il faut dire qu’en l’espace de 10 ans, durant cette folle décennie créative, quelques-uns des films d’aventures et de science-fiction les plus cultes, à commencer par ET ou encore Indiana Jones, ont vu le jour pour le plus grand bonheur des cinéphiles.

Et comme on raffole de tops en tous genres, on ne pouvait pas ne pas en consacrer un aux films qui ont marqué cette époque.

On ne vous cache pas que la tâche n’a pas été simple et à l’image d’un Didier Deschamps, nous avons dû faire des choix, qui ne manqueront certainement pas de faire réagir.

Après mûre réflexion, nous en sommes arrivés à une liste non exhaustive - et sans ordre de préférence - de 30 films à voir et à revoir.

Découvrez dès maintenant les dix derniers de la liste !

Stand Bye Me (1986)

Si pour la majorité du grand public, le titre Stand by me évoque une chanson mondialement célèbre et popularisée par Ben. E. King dans les années 60, il désigne également un film, plus méconnu, mais tout aussi réussi, sorti en 1986.

Réalisé par Ivan Reitner, ce long-métrage, adapté d’une nouvelle de Stephen King, nous plonge dans l’Oregon, à la fin des années 50, et raconte l’histoire d’une bande de quatre copains, âgés d’une douzaine d’années, qui partent à la recherche du cadavre d’un enfant, en longeant les rails d’un train.

Ce film générationnel a révélé les acteurs Will Wheaton, Jerry O'Connell (Sliders, Jerry Maguire, Mission to Mars), Corey Feldman (déjà aperçu un an auparavant dans Les Goonies), ainsi que le regretté River Phoenix (frère de Joaquin), décédé d’une overdose en 1993.

La vie est un long fleuve tranquille (1988)

Sorti en 1988, La vie est un long fleuve tranquille - qui a notamment lancé la carrière d’un certain Benoît Magimel, alors âgé de 14 ans - a plus que jamais sa place dans ce top !

Cultissime, ce film réalisé par Etienne Chatiliez raconte l’histoire de deux familles du Nord totalement opposées, mais qui ont un point commun et pas des moindres : l’un de leurs enfants a été échangé à la naissance.

D’un côté, nous avons les Groseille, une famille modeste et débrouillarde vivant en HLM et, de l’autre, les Le Quesnoy, aisés et catholiques pratiquants.

À travers les destins croisés du petit Maurice Groseille (Benoît Magimel) et de Bernadette Le Quesnoy (Valérie Lalande), les deux familles que tout oppose ne vont pas avoir d’autre choix que de cohabiter, pour le meilleur et surtout pour le pire.

Entre clichés savoureux et répliques cultes, cette comédie de mœurs demeure une valeur sûre du cinéma français.

Platoon (1986)

Oscar du meilleur film en 1987, Platoon est un classique du drame de guerre, qui dépeint le terrible quotidien des soldats de la 25e division d’infanterie de l’armée américaine, stationnée au Viêt Nam

Réalisé par Oliver Stone, le film est centré sur le personnage de Chris Taylor (le narrateur), incarné par Charlie Sheen, un « bleu » qui s’est engagé dans l’armée avec enthousiasme mais qui va très rapidement perdre ses illusions, en étant confronté à l’enfer de la guerre.

Le jeune soldat vit ce conflit tiraillé entre l’horreur du devoir militaire et sa conscience ébranlée.

Un dilemme moral incarné par les deux figures d’autorité que sont le violent sergent-chef Bob Barnes (Tom Berrenguer) et son collègue plus mesuré, le sergent Elias Grodin (Willem Dafoe).

Platoon est inspiré en partie du vécu du réalisateur, qui a combattu au Viêt Nam, en tant qu’engagé volontaire à la fin des années 60. Une expérience traumatisante qui le marquera à vie et qui influencera une grande partie de ses œuvres, très engagées.

Elephant man (1980)

Deuxième film réalisé par l’inclassable David Lynch, Elephant Man est un chef-d’œuvre - n’ayons pas peur des mots - à voir et à revoir.

Le film s’inspire librement de la vie dramatique de Joseph Merrick (John, dans le film), un jeune homme britannique exposé au public comme une vulgaire bête de foire en raison de son corps difforme, à l’époque victorienne.

Des malformations impressionnantes sous forme d’excroissances, notamment au visage, qui lui ont valu à l’époque le surnom d’« Elephant man », d’où le titre choisi par David Lynch.

Porté par le duo John Hurt (Merrick) Anthony Hopkins (Dr Frederick Treves), ce film tourné en noir et blanc n’a pas pris une ride.

Il était une fois en Amérique (1984)

Œuvre testamentaire du réalisateur Sergio Leone (1929-1989), Il était une fois en Amérique, sorti en 1984, est une fresque dramatique adaptée du roman The Hoods, écrit par Harry Grey.

Le film raconte la vie mouvementée de David « Noodles » Aaronson, mafieux juif de Brooklyn (New York), depuis son enfance dans le ghetto jusqu’à ses vieux jours loin des tumultes, en passant par son irrésistible ascension dans la pègre avec sa bande d’amis, durant la prohibition.

Avec un casting exceptionnel (Robert de Niro, James Woods, Elizabeth McGovern ou encore Joe Pesci) et une bande originale inoubliable, signée Ennio Morricone, Il était une fois en Amérique dépeint près d’un demi-siècle de l’histoire des États-Unis et des gangs new-Yorkais, à travers le prisme de l’amitié, de l’amour, de la trahison et de la violence.

Il était une fois en Amérique est le dernier film de la trilogie que Leone a consacrée aux périodes clés de l’histoire des États-Unis. Les deux précédents opus étant, dans l’ordre, Il était une fois dans l’Ouest (1969), puis Il était une fois la révolution (1971).

Le cercle des poètes disparus (1989)

« Ô capitaine, mon capitaine ! »

Cette phrase mythique, titre d'un poème de Walt Whitman, résonne encore dans la tête de tous ceux qui ont pris un choc en regardant ce film culte pour la première fois !

Sorti en 1989, Le cercle des poètes disparus est une véritable ode à la liberté de penser et aux joies de l’instant présent. Il raconte l'histoire d'un groupe de jeunes étudiants d'une prestigieuse académie, dont les certitudes vont être bouleversées par l'enseignement atypique et rafraîchissant d'un de leurs professeurs.

À la fois poétique et émouvant, ce chef-d’œuvre est un hymne à la beauté de la vie mais aussi une critique subtile du conformisme, qui caractérise la société bourgeoise.

Porté par un Robbin Williams au sommet de son art et par le talent de deux jeunes loups, encore méconnus à l'époque - Ethan Hawke (Todd A. Anderson) et Robert Sean Leonard (Neil Perry) - Le cercle des poètes disparus est un classique à voir et à revoir, avec toujours le même enchantement.

Raging Bull (1980)

Réalisé par Martin Scorsese, Raging Bull (« le taureau enragé ») est un drame biographique, centré sur la vie du boxeur américain Jake LaMotta, champion du monde des poids moyens en 1949, 1950 et 1951.

Réputé pour son incroyable capacité à encaisser les coups, d’où son surnom d’ « enragé », le boxeur est incarné à l’écran par Robert de Niro, qui recevra l’Oscar du meilleur acteur pour sa magnifique performance, en 1981.

Curieusement, le film a été un relatif échec à sa sortie et ne sera reconnu à sa juste valeur que bien des années plus tard.

Il est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs films des années 80 et a même été élu meilleur film de cette décennie par des critiques américains, en 1990.

Mad Max (1982)

Véritable ovni cinématographique, Mad Max est sorti en 1979 mais le public français a dû attendre janvier 1982 pour pouvoir le voir au cinéma, d’où sa présence dans ce top.

Réalisé par George Miller, ce film australien d’anticipation se déroule dans un futur proche, au sein d’une société dystopique où règnent la violence et le chaos.

Le personnage principal de Max Rockatansky est incarné par Mel Gibson, alors inconnu du grand public.

C’est avec ce rôle que l’acteur se révèle et accède au rang de star internationale.

Le film connaîtra plusieurs suites, dont la dernière en date est Mad Max : Fury Road, sorti en 2015, avec Tom Hardy en vedette.

Scarface (1983)

Remake du film éponyme, réalisé par Howard Hawks en 1932, Scarface est l’archétype du film de gangster que l’on cite toujours en premier lorsqu’il s’agit d’établir un classement du genre.

Réalisé par Brian De Palma, il met en scène Al Pacino dans le rôle de Tony Montana, un voyou cubain qui fuit la dictature castriste pour émigrer à Miami, aux États-Unis.

Sans le sou mais très ambitieux, il va très rapidement se faire un nom au milieu des malfrats locaux, avant de devenir l’un des plus grands trafiquants de drogue du pays.

D’abord boudé par la critique, en raison notamment de ses nombreuses scènes de violence, le film a peu à peu trouvé son public, au point d’être érigé aujourd’hui en classique du film de gangster, avec ses répliques cultes.

Qui veut la peau de Roger Rabbit ? (1988)

Réalisé par Robert Zemeckis, ce film, sorti en 1988, tient son originalité du fait qu'il dépeint un Los Angeles imaginaire, où se côtoient humains et personnages de dessins animés, lesquels vivent dans une ville de cartoon, située à côté des studios de Hollywood.

L'histoire raconte les investigations loufoques du détective Eddie Valiant (Bob Hoskins) qui, à la demande du lapin Roger Rabbit, enquête sur la possible relation adultère qu'entretiendrait la femme de ce dernier.

Mais rien ne va se passer comme prévu et le duo va très vite se retrouver au cœur d'une affaire louche, où plane l'ombre du juge DeMort (Christopher Lloyd).

Auraient pu figurer dans ce top : Blue Brothers, Dirty dancing, Amadeus, Paris Texas, Le Retour du Jedi, La mouche, L’aventure intérieure, À la poursuite du Diamant Vert, 9 semaines et demi, Top Gun, La boum…

Le Top part I

Le Top part II


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Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.