Italie : un glacier facture une gamelle d'eau 1,50 euro pour le chien d'un client

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En Italie, un glacier a suscité un débat en facturant 1,50 euro une gamelle d’eau destinée à rafraîchir le chien d’un client.

On ne le dit jamais assez mais en temps de fortes chaleurs, comme actuellement, il faut absolument s’hydrater. Et cela vaut aussi pour les animaux de compagnie. Cela paraît donc naturel de servir à boire aux chiens des clients de restaurant, lorsque la température tape fort.

C’est ce que pensait Stein Martin, Allemand de naissance mais romain d’adoption, qui a raconté sa mésaventure sur Facebook. Il se promenait dans une petite commune des Abruzzes en compagnie de son golden retriever.

En pleine promenade, Stein Martin aperçoit une fontaine et pense faire boire son chien. Il se dirige vers le glacier voisin pour leur demander une gamelle : “J’ai demandé un récipient en polystyrène de 500 mL. À mon grand étonnement, on m’a répondu qu’on ne pouvait pas me le donner, alors j’ai répété : ‘Ecoutez, c’est pour que le chien boive, si vous voulez, je vous le paiera’. Ils m’ont demandé 1,50 euro sans ticket de caisse, agacés, et me l’ont donnée.”

Crédit photo : iStock

L’établissement donne sa version

Le plaignant en profite pour mentionner le nom de l’établissement, engendrant alors une vague de critiques sur les réseaux sociaux. Face à la polémique naissante, le glacier a répondu auprès de La Stampa, et donne même une version bien différente.

“Nous avions offert à ce monsieur une coupe en plastique de 200 mL, comme nous le faisons toujours lorsque les gens nous demandent de laisser boire le chien, et pour ne pas gaspiller une coupe en polystyrène que nous utilisons pour les glaces. Cette coupe, il n’en a pas voulu et a demandé la gamelle qu’il allait payer. J’ai demandé à mes collègues le prix et on m’a dit de la facturer 1,50 euro”, indique Mattia, un employé.

La coupe gratuite était trop petite aux yeux de Stein Martin, qui s’est dit stupéfait de la réaction de l’établissement. Il n’en fallait pas plus pour susciter un débat monstre sur les réseaux sociaux. Certains critiquent l’attitude de l’établissement, quand d’autres reprochent au propriétaire du chien de ne pas avoir été prévoyant. Tout ce débat pour 1,50 euro...


Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef