La piqûre d'un moustique provoque une érection incontrôlée de... 18h chez un adolescent

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Au Burkina Faso, un adolescente âgé de 17 ans a subi une malheureuse mésaventure après avoir été piqué par un moustique. La piqûre lui a généré une érection qui a duré pas moins de 18 heures.

Au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouedraogo, situé à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, le personnel du service d’urologie n’en croyait pas ses yeux. Ils ont accueilli un adolescent, âgé de 17 ans, atteint d’un trouble assez embarrassant. Le jeune homme a été touché par la dengue après la piqûre d’un moustique.

Seulement voilà, cette piqure a généré chez lui une érection prolongée qui a duré pas moins de 18 heures. Un “cas exceptionnel de priapisme artériel”, selon les médecins qui ont gardé l’adolescent en observation pendant 5 jours. Suite au traitement de ce cas, ils ont publié leurs résultats (ainsi que quelques photos du pénis de l’adolescent) pour décrire un phénomène qu’il n’avait jamais vu aussi persistant.

Ils expliquent que leur patient “a eu une érection douce, non douloureuse et persistante, survenue spontanément sans aucune stimulation sexuelle, sans aucune notion de traumatisme, ni aucun facteur déclenchant motivant l’équipe soignante à prendre un avis urologique”.

Crédit photo : iStock

Un “cas exceptionnel de priapisme artériel”

Si l’érection a duré 18 heures, il a fallu attendre 48 heures pour que la détumescence (la diminution de volume) de la verge arrive complètement à son terme. Finalement, l’adolescent est sorti de l’hôpital sans séquelles avant de revenir trois mois plus tard, puis six mois plus tard, pour vérifier si tout allait bien. Depuis cette expérience gênante, son appareil génital semble avoir retrouvé toutes ses fonctions normalement.

En tout cas, c’est bien la première fois que la dengue enclenche un priapisme artériel, laissant planer un mystère que les chercheurs espèrent explorer : “Ce cas nous offre une opportunité unique d’approfondir notre compréhension des interactions complexes entre la dengue et le priapisme, repoussant ainsi les limites de notre expertise médicale. On note qu’une dengue sévère peut être à l’origine d’un priapisme aussi bien artériel que veineux”.

Source : Science Direct

Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef