Véritable phénomène de mode, les jouets et figurines Labubu s’arrachent à prix d’or partout dans le monde. Une vente aux enchères vient d’inscrire la figurine dans l’Histoire.
Lorsqu’il s’agit de se munir du dernier jouet à la mode, certains sont prêts à mettre la main à la poche. Et on ne parle pas de quelques centaines d’euros, mais plutôt de plusieurs centaines de milliers d’euros. Le jouet en question est un Labubu, une figurine inspirée du folklore nordique et créée par Kasing Lung, un artiste hongkongais, en 2015.
La version mise en vente par la maison d’enchères Yongle, de Pékin, a été adjugée pour la modique somme de 170 000 dollars (environ 156 000 euros). Il faut dire que le Labubu du jour était une version unique et géante de 131 centimètres contre 15 habituellement.
De ce fait, le Labubu est devenu le jouet le plus cher jamais vendu. Sur le site spécialisé, les Labubus sont vendus en moyenne entre 20 et 40 euros.
Des figurines populaires à travers le monde qui s’arrachent à prix d’or
Crédit photo : Pop Mart
La Labubu a pris une nouvelle ampleur il y a quelques années. Leur pelage duveteux, leurs dents pointues et leur regard farceur ont séduit des millions de personnes à travers le monde. À commencer par les célébrités. De Rihanna à Lisa des Black Pink en passant par Dua Lipa et David Beckham, tout le monde semble être gaga de ces petites figurines.
Ainsi, les magasins de vente sont souvent le lieu de scènes de violences, comme au Royaume-Uni. Sur les réseaux sociaux, on trouve même des vidéos montrant des vols de Labubus. Dès lors, le distributeur chinois, Pop Mart, a dû prendre la décision de retirer ses figurines du marché britannique.
Durant la vente aux enchères, 48 autres figurines ont été vendues. La plus grande, 160 centimètres de hauteur, a été vendue pour 100 000 dollars. Devant un tel succès, les Labubus s’imposent peu à peu dans le marché de l’art contemporain. Un aubaine pour Pop Mart dont le chiffre d’affaires a augmenté de 188% pour atteindre les 1,5 milliard d’euros de bénéfices en 2024. Et vu l’engouement, la mode des Labubus n’est pas près de s’arrêter.
