Haut de 2 mètres, un mystérieux totem est apparu sur la côte anglaise et nul ne sait d'où il vient

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Dans le sud-est de l’Angleterre, un totem en bois, d’une hauteur de 2,4 mètres, a été érigé sur un sentier côtier. Un édifice dont l’origine reste pour le moment totalement inconnue.

Mais que fait-il ici ? Les promeneurs étaient en droit de se poser la question à la découverte de ce mystérieux totem, installé sur le North Downs Way, le long d’un sentier côtier, situé dans la réserve naturelle de Capel-Le-Ferne, dans le sud-est de l’Angleterre entre Douvres et Folkestone.

Haut de 2,40 mètres, le totem en bois comporte une sculpture d’une figure géométrique et est apparu dans la nuit du 27 juillet. Son origine est totalement inconnue et est devenue source d’interrogations et de théories.

Extraterrestres, antenne satellite ou une oeuvre artistique non revendiquée ? Les hypothèses sont légion, mais un aspect particulier du totem suscite le plus d’interrogations. Il s’agit de l’inscription sculptée sur le poteau qui aurait une référence mythologique.

Crédit photo : Kent Wildlife Trust

Un totem dédié à la mythologie balte… ou slave ?

Nommé Perkunas, du nom du dieu balte de la foudre, du tonnerre et des tempêtes, le totem serait donc lié à la mythologie balte : “Il est l’un des trois ou quatre principaux dieux de la mythologie balte, mais pas le plus important”, indique Francis Young, historien à l’Université d’Oxford, auprès du média britannique The Guardian.

Selon un archéologue polonais de l’Université de Lodz, ce totem ressemblerait au Wolin Svetovit, une sculpture en bois du IXè ou Xème siècle qui représente Svetovit, un dieu slave de l’abondance et de la guerre, trouvée en Pologne en 1974.

En Angleterre, on aime à penser que ce totem a été installé à cet endroit précis pour protéger une espèce d’oiseaux récemment réintroduite dans la zone : les craves à bec rouge.

Crédit photo : Kent Wildlife Trust

Si le totem rencontre un certain succès auprès des promeneurs, la fondation de préservation de la réserve naturelle, le Kent Wildlife Trust, aimerait beaucoup retrouver l’auteur de l’édifice qui aurait dû nécessiter un permis de construire.

Qu’importe, la fondation aimerait garder le totem et a lancé un appel aux dons en ce sens. Elle a également invité l’artiste inconnu à venir se faire connaître, mais ce dernier n’a toujours pas répondu à l’appel. Le mystère reste donc entier.


Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef