Découverte d'un nouveau monolithe de métal en Californie, le mystère autour de ces curieux objets s'épaissit

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Alors que deux objets similaires avaient déjà été retrouvés aux États-Unis et en Roumanie, un nouveau monolithe en acier a été découvert. Précisions.

Ce qui ne ressemblait au départ qu’à un canular bien orchestré et voué à de savoureux débats sur fond de science-fiction, s’apparente de plus en plus à un mystère difficile à percer.

Un nouveau monolithe de métal a fait son apparition, cette fois en Californie, au sommet de la montagne Pine à Atascadero.

Il s’agit du troisième objet de ce type découvert dans le monde, après l’Utah (États-Unis) et la Roumanie.

Cette structure métallique « semble être en acier inoxydable » et « mesure environ 3 mètres de haut et 45 cm de large », selon les médias locaux.

Contrairement aux deux précédents, ce monolithe n’est pas fixé dans le sol et penche légèrement d’un côté. Une posture instable qui pourrait entraîner sa chute en cas de fortes rafales, ou si des badauds s’amusaient à la bouger.

Les autorités locales ont donc appelé les éventuels curieux à faire preuve de prudence, pour éviter le moindre incident.

Comme ce fut le cas pour les deux premiers monolithes, personne ne sait comment la structure est arrivée là, ni qui en est à l’origine, ce qui ne fait qu’amplifier le mystère autour de ces drôles de structures, dont la forme rappelle forcément le film « 2001, Odyssée de l’espace », le chef-d’œuvre de science-fiction réalisé par Stanley Kubrick, en 1968.

Reste à savoir désormais si le monolithe Californien disparaîtra du jour au lendemain comme les deux autres, qui avaient été découverts les 18 et 26 novembre derniers avant de se volatiliser le 28 puis le 30.

Entretemps, on a appris comment l’objet retrouvé dans l’un des canyons de l’Utah avait disparu, grâce au témoignage d’un photographe du nom de Ross Bernards, lequel a raconté avoir assisté à la scène, en compagnie d'autres personnes, dans la nuit du 27 au 28 novembre.

« Quatre types ont tourné au coin et deux d'entre eux se sont avancés. Ils ont donné quelques pressions contre le monolithe et l'un d'eux a dit [à notre groupe] : 'Vous avez intérêt à avoir pris vos photos'. Il a alors poussé d'un coup et le monolithe est tombé, couché sur le côté. Il a crié à ses autres amis qu'ils n'auraient pas besoin d'outils. L'autre type avec lui a déclaré : 'voilà pourquoi on ne doit pas laisser de déchets dans le désert'. [..] Ils l'ont rapidement démonté, et tandis qu'ils le transportaient vers la brouette qu'ils avaient apportée, l'un d'eux nous a regardés et a dit : 'Ne laissez aucune trace' », a-t-il ainsi écrit, photos à l’appui, sur Instagram le 1er décembre.

L’homme dont il parle à la fin serait un certain Andy Lewis, 34 ans, funambule américain et adepte des sports extrêmes, lequel a d’ailleurs posté sur You Tube une vidéo de l’« enlèvement ».

Si l’on sait désormais qui a fait disparaître le premier monolithe, personne n’a en revanche revendiqué la paternité de ces œuvres, dont on ignore toujours l’origine.

Alors, canular ou rencontre du troisième type ?

Le mystère demeure…

Source : AFP

Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.