Un chauffard a renversé des piétons sur le parking d'une discothèque. Une scène d'une rare violence filmée par des témoins et relayée sur les réseaux sociaux.
Sur le parking de la boîte de nuit Le Marina, à Barcarès, dans les Pyrénées-Orientales, la fête a pris fin de façon tragique ce samedi 19 juillet. Les clients de l’établissement regagnaient tranquillement leur véhicule, lorsqu’une voiture a surgi de nulle part.
Alors que la discothèque fermait ses portes, le véhicule a foncé délibérément sur des piétons présents sur place. Pour une raison que l’on ignore encore, le chauffard s’en est pris à plusieurs reprises aux fêtards. Selon le site ActuPerpignan, le chauffard accélérait lorsqu’il s’approchait des badauds.
La scène a été filmée par des témoins choqués, puis partagée sur les réseaux sociaux où elle a été visionnée plus d’un million de fois en quelques heures. Ces quelques images de l’acte insensé ont d’ailleurs permis aux forces de l’ordre d’identifier le suspect.
Le suspect interpellé après avoir été identifié sur des vidéos de témoins
🔴 À la sortie d’une boîte de nuit à Perpignan, un homme a délibérément renversé une personne avec son véhicule. pic.twitter.com/fMp4LDdox9
— Cpasdeslol (@cpasdeslol_X) July 20, 2025
Le chauffard roulait à bord d’une Audi. Il a d’abord percuté un piéton qui s’en est sorti indemne malgré la violence du choc. Puis, il est revenu à la charge sur un second en le percutant de plein fouet. Les images impressionnantes montrent le piéton s'envoler au-dessus du véhicule puis tomber au sol. Ce dernier a été pris en charge par les sapeurs-pompiers dépêchés sur place. L’homme souffre d’au moins trois fractures.
Ce n’est que quelques heures plus tard que les policiers ont interpellé le suspect, également propriétaire du véhicule, dans la ville voisine de Leucate. L’homme, âgé de 39 ans, a été placé en garde à vue ce week-end.
Pour l’instant, ses motivations restent inconnues. Par ailleurs, le chauffard sera jugé en comparution immédiate cette semaine après avoir été présenté à un magistrat.
Selon la loi, il encourt jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.
