New York : 10 choses à savoir sur la Big Apple

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Chantée par Franck Sinatra et immortalisée à de nombreuses reprises par le septième art, New York est l'une des plus célèbres et fascinantes villes du monde. Un endroit aux multiples facettes qui regorge d'histoires méconnues que l'on vous détaille dans cet article.

Ville cosmopolite par excellence, New York est la métropole la plus peuplée des États-Unis et l’un des centres névralgiques de la planète, dont l’influence mondiale sur le plan économique ou encore culturel n’a cessé de croître avec le temps.

Incarnation du rêve américain pour les uns, capitale du monde pour les autres, cette ville unique, qu’il faut avoir visité au moins une fois dans sa vie, fait partie des destinations mythiques privilégiées par les touristes.

De Manhattan et sa jungle urbaine de gratte-ciel jusqu’aux plages de Coney Island, en passant par Brooklyn ou encore Staten Island, il y en a pour tous les goûts dans cette « Grosse pomme », dont l’architecture est le fruit d’une succession d’époques, malgré une histoire toute récente.

Symbole de la toute-puissance américaine, New York est surtout réputée pour être la ville qui ne dort jamais ! Une folie ambiante incarnée par le célébrissime quartier de Time Square, où le temps semble s’être suspendu.

Et si tout a été dit ou presque sur la ville, celle-ci renferme encore bien des mystères et autres anecdotes improbables qui gagnent à être connues.

Voici donc un top 10 des choses que vous ignorez certainement sur New York.

Crédit photo : IM_photo / Shutterstock

New York fut jadis la capitale des États-Unis, de 1785 à 1790

Si, comme chacun le sait, Washington est aujourd’hui la capitale fédérale des États-Unis d’Amérique, il n’en a pas toujours été ainsi !

Le saviez-vous ? De 1785 à 1790, la ville de New York a endossé ce rôle à une époque où la jeune nation américaine, indépendante depuis 1776, n’avait pas encore de capitale attitrée.

Dans une sorte de rotation institutionnelle, celle-ci changeait en effet d’endroit en fonction du lieu choisi pour les réunions du Congrès des États-Unis.

Tout comme New York, Philadelphie (1774-1777, 1778-1783 puis 1790-1800), mais aussi Baltimore (1776-1777), Princeton (1783) ou encore Annapolis (1783-1784) ont ainsi assumé ce statut à la fin du XIXe siècle.

Il faudra attendre 1800 pour que le siège du gouvernement fédéral soit installé à Washington, ville créée pour l’occasion et baptisée ainsi en l’honneur du premier président de l‘histoire du pays.

Crédit photo : Smithsonian Libraries

Le plus vieux pub irlandais de New York date… de 1854

Véritable institution dans la « Grosse pomme », le McSorley’s Old Ale House est le plus vieux pub irlandais de New York.

L’établissement a ouvert ses portes en 1854 et servait à l’époque de repère aux travailleurs immigrés venus d’Irlande, notamment après la grande famine qui décima le pays en 1845.

Avec son intérieur caractéristique du XIXe siècle, qui n’a pas pris une ride depuis 167 ans, ce pub mythique propose ses propres bières brassées sur place et possède la particularité d’avoir été le dernier à n’accepter que des hommes à New York.

L’accès au bar était en effet interdit aux femmes jusqu’en août… 1970 !

Crédit photo : Wikimedia Commons

La couleur turquoise de la statue de la Liberté est due à l’oxydation du cuivre

Lorsque l’on visite New York et qu’on fait l’impasse sur la statue de la Liberté, on a raté sa vie !

Dévoilée aux New Yorkais en 1886, la plus célèbre des statues est en effet l’un des plus beaux symboles de la ville.

Œuvre du sculpteur français Auguste Bartoldi, elle a été offerte par la France aux États-Unis en signe d’amitié entre les deux nations, à l’occasion du centenaire de l’indépendance américaine.

Mesurant 92,9m de haut pour 225 tonnes, la statue - qui se situe sur Liberty Island au sud de Manhattan - est également connue pour sa couleur turquoise qui lui donne tant de prestance.

Mais ce que beaucoup de gens ignorent, c’est que cette couleur si caractéristique n’est pas celle qu’elle arborait lorsqu’elle a été érigée.

Constituée d’une enveloppe de cuivre, qui recouvre sa structure métallique, la statue était en effet de couleur brune à l’origine. Une robe rougeâtre et brillante qui a pourtant rapidement tourné au vert bleuté, en raison de l’oxydation du cuivre.

En 1945, un bombardier s’est écrasé contre l’Empire State Building

Autre monument célèbre de New York, l’Empire State Building est l’un des gratte-ciel les plus connus au monde.

Tout le monde a déjà entendu parler au moins une fois de ce building de 102 étages pour 381 mètres de haut (443,2m avec l’antenne), que le cinéma a très souvent immortalisé, notamment dans le film King Kong.

En revanche, peu nombreux sont ceux qui savent que le gratte-ciel a subi un terrible crash aérien en 1945.

En effet, bien avant le tristement célèbre attentat du 11 septembre 2001, la ville de New York avait déjà été le témoin d’une collision meurtrière entre un avion et un gratte-ciel.

Le 29 juillet 1945, un bombardier américain s’était ainsi écrasé au 76e étage de l’Empire State Building, causant la mort de 14 personnes dont 3 membres d’équipages et 11 employés de l’immeuble.

Surpris par le brouillard, le pilote n’avait pu éviter l’imposant édifice !

Triste ironie du sort, quelques instants avant la collision, ce dernier avait expliqué aux contrôleurs aériens que le brouillard était tellement épais qu’il ne voyait… « même pas l’empire State ».

Crédit photo : Rue des Archives / BCA / CSU

En 1979, une femme a survécu à sa tentative de suicide, après s’être pourtant jetée du 86e étage de l’Empire State Building

On reste sur l’Empire State Building qui en a décidément vu des vertes et des pas mûres depuis son inauguration en 1931.

Ainsi le 2 décembre 1979, le gratte-ciel fut le témoin d’un miracle incroyable !

Ce jour-là, une certaine Elvita Adams, mère de famille dépressive de 29 ans, avait décidé d’en finir avec la vie, acculée par les dettes et les soucis.

Du haut du 86e étage, la jeune femme s’est alors jetée dans le vide mais une rafale de vent de près de 90k/h l’a soudainement rejetée vers l’immeuble.

Elvita a ensuite atterri... juste en dessous sur une corniche du 85e étage et a survécu miraculeusement à sa tentative de suicide.

Plus incroyable encore, elle s’en est sortie quasi-indemne, ne souffrant que d’une… fracture de la hanche.

Le quartier de Time Square tient son nom du… New York Times

Passage obligé lorsque l’on visite la ville, le célèbre quartier de Time Square est mondialement connu.

Surnommé « le croisement du monde », cet endroit spectaculaire aux allures de son et lumière permanent regorge de boutiques et autres bars-restaurants, lui conférant une ambiance unique.

Contrairement à l’idée reçue, son nom n’est pas une référence au temps qui semble s’être arrêté sur place mais bien une allusion au journal éponyme - le New York Times - qui avait établi ses quartiers à time Square en 1904.

Avant cela, l’endroit se nommait Longacre Square, ce qui est, avouons-le, un peu moins glam !

Crédit photo : KarlosWest / Shutterstock

La plus grande réserve mondiale d’or se trouve dans le… sous-sol de New York

Saviez-vous que la ville de New York est assise sur un véritable trésor.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, 25 % des réserves mondiales d’or se trouvent en effet dans les sous-sols de la « Grosse pomme ».

Ce magot est ainsi gardé jalousement à 25 mètres sous terre dans les coffres de la Federal Reserve Bank (FED), située sur Liberty Street dans le quartier de Lower Manhattan.

Il va sans dire que cette FED de New York est considérée comme la plus grosse réserve d’or au monde !

Crédit photo : PixFiction / Shutterstock

À New York, la licence pour vendre des hot dogs coûte… 289 000 $

Lorsque l’on arpente les rues de New York, il est impossible de ne pas croiser les fameux chariots de hot dogs.

Véritables institutions dans la ville, ces mini-échoppes roulantes, qui servent aux passants le plus célèbre des sandwichs américains, font ainsi partie du décor et les New Yorkais y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux.

Les vendeurs de hot-dogs jouissent donc d’un certain prestige mais tout ceci a un coût.

Il faut savoir en effet que la licence pour vendre des « chiens chauds » à New York coûte la bagatelle de… 289 000 dollars, soit 246 000 euros.

Un business qui n’est donc pas à la portée de tous les portefeuilles !

Crédit photo : Jon chica / Shutterstock

Les égouts de New York abritent 15 000 espèces vivantes

C’est peut-être l’une des anecdotes les plus improbables au sujet de New York.

Les égouts de la ville sont une véritable fourmilière où cohabiteraient quelque 15 000 espèces vivantes.

Oui, vous avez bien lu !

Qui sait ? Peut-être qu’un jour, vous croiserez des tortues géantes et adeptes des pizzas, en vous risquant dans les égouts de la ville !

Crédit photo : Georgii Shipin / Shutterstock

Les femmes peuvent se balader seins nus dans les rues de New York

Ne cachez plus ce sein que les New Yorkais ne sauraient voir !

Depuis 1992, une loi autorise les femmes à se balader seins nus dans les rues de la ville.

Plutôt insolite, n’est-ce pas ?

Et comme New York est une ville éprise de liberté et engagée pour l’égalité des sexes, elle permet également aux hommes de se pavaner torse nu dans les rues.

Comme ça, pas de jaloux !

Crédit photo : ssuaphotos / Shutterstock


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Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.