Suite à la fermeture du parc Marineland le 5 janvier dernier, aucun établissement n’a encore été trouvé pour reloger les orques et les dauphins du parc. Cela fait maintenant cinq mois que ces derniers sont à l’abandon.
Le 5 janvier dernier, le parc Marineland d’Antibes a définitivement fermé ses portes, en raison de la chute de fréquentation et du passage de la loi interdisant les spectacles de cétacés. Si cette mesure a été prise pour assurer le bien-être des animaux, tout ne se passe pas comme prévu puisque cela fait maintenant cinq mois que l’avenir des orques et des dauphins du parc reste incertain.
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En effet, aucune solution n’a été trouvée pour reloger ces animaux. Si toutes les autres espèces du parc, comme les poissons, les oiseaux et les tortues, ont été relogées, ce n’est pas le cas des orques et des dauphins. La raison ? Le gouvernement français refuse de les transférer vers le Japon pour des questions de bien-être animal. De son côté, l’Espagne a le même argument et refuse de les accueillir, affirmant que ses parcs sont trop petits. Aucun sanctuaire marin n’est disponible pour recevoir les cétacés qui ne peuvent pas non plus être relâchés dans la nature car trop habitués à la présence de l’Homme.
Des images déchirantes
En attendant de trouver une solution, les orques et les dauphins du parc sont donc laissés à l’abandon dans leur bassin. Il s’agit de deux orques, Wikie et Keijo, ainsi que d’une douzaine de dauphins. Pour alerter sur leur sort, l’ONG de défense animale TideBreakers a partagé une vidéo déchirante sur son compte Instagram.
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Sur les images, on peut voir les dauphins dans leur bassin, dans une eau trouble et recouverte d’algues vertes, preuve que l’endroit n’est pas assez entretenu.
“Ce qui nous alarme le plus, c’est l’état des bassins, notamment celui des dauphins. Des bassins non entretenus depuis des semaines peuvent devenir des foyers de pathogènes et représenter un danger sanitaire grave pour les animaux. Il revient à l’Etat et à ses services de s’assurer que Marineland ne laisse pas ces animaux dans des conditions de détention aussi dégradées”, a déclaré Christine Ringuet, présidente de l’association Tilikum’s Spirit, à L’Indépendant.
De son côté, la direction de Marineland affirme vouloir transférer les cétacés en urgence. Mais chez qui ? La question reste en suspens tandis que l’avenir des orques et des dauphins est de plus en plus sombre.