Ce fut un programme de longue haleine qui a finalement payé. Son but : sauver une espèce de tortue en danger d’extinction. Cette prouesse, on la doit en particulier à une tortue désormais célèbre, Diego.
L'histoire incroyable d'un sauvetage
Vous ne connaissez peut-être pas Diego, une tortue centenaire des Galapagos. Pourtant, cette tortue géante de l’espèce Chelonoidis hoodensis a réalisé un véritable exploit.
Comme le rappelle le site CBS News, Diego a été amené aux États-Unis entre 1928 et 1933. Il a vécu durant plusieurs années dans le célèbre Zoo de San Diego. Cependant, tout a changé quarante ans plus tard.
Dans les années 1960, son espèce a été déclarée en danger critique d'extinction. Pour tenter de la sauver, Diego a intégré un programme de reproduction. De ce fait, il n’avait d’autre choix que de retourner sur son île d’origine pour la bonne cause.
Une tortue à la forte libido à l’origine de plus de 1700 descendants
Diego la tortue. Crédit photo : Wikipedia
Après plus de quarante ans de bons et loyaux services dans le programme, Diego a enfin retrouvé sa liberté en 2020, a annoncé le parc national des Galápagos.
« Diego est devenu un symbole de la conservation des Galapagos, car on estime qu'environ 40 % des tortues réintroduites sur l'île d'Española [située dans l’archipel des Galapagos, ndlr] sont ses descendants », indique le communiqué du parc.
En effet, on estime la descendance de Diego a environ 1700 individus. Réputé pour sa forte libido, Diego a permis un nombre suffisant de naissances pour sauver son espèce de l’extinction. En quarante ans de captivité, le géant mâle est parvenu à repeupler l’île d'Española, faisant passer la population de tortue de 15 à plus de 2000 individus.
Crédit photo : Parc national des Galapagos
Par ailleurs, tout le crédit du sauvetage de son espèce ne revient pas qu’à Diego. Il faisait partie des quinze tortues (12 femelles et 3 mâles) ayant participé au programme. Aujourd’hui, Diego coule des jours heureux bien mérités après avoir permis à son espèce de prospérer sans danger sur son île natale. Rien que ça !
