Lorsque vous composez le 17, vous faites appel au numéro d’urgence de la police. Sauf que certains ne semblent pas comprendre le sens du mot « urgence » au regard de toutes ces perles entendues par les policiers.
Matthieu Kondryszyn, un brigadier de police, sort ce mercredi un ouvrage intitulé « Allô la Police », dans lequel il recense tous les appels farfelus reçus sur le numéro d’urgence de la police, le fameux « 17 ». Depuis 2012, il a compilé plus de 2 000 demandes tout en excluant les « insultes bêtes et méchantes », afin de « faire œuvre de prévention » avec une touche d’humour.
De son propre aveu, il « ne pensait pas que ça existait » lorsqu’il a commencé dans le service. Auprès de l’AFP, Matthieu Kondryszyn se remémore même de ses débuts : « Mon premier appel, c’était un type qui avait utilisé un Kärcher pour laver sa voiture. Comme l’engin ne fonctionnait pas, il demandait que le gérant le rembourse. J’ai trouvé cela à la fois drôle et extravagant : nous sommes un service d’urgence quand même… ».
Entre renseignements arbitraires, plaintes loufoques et fausses alertes, les policiers ne sont jamais au bout de leur surprise.
Découvrez quelques-unes de ces perles recensées dans son livre :
6 - « Pouvez-vous me dire quand il y aura le changement d’heure ? »
11 - « Madame, il faut que vous alliez déposer plainte contre X » dit un policier à une dame qui répond : « C’est qui X ? »
12 - « Bonjour, ce serait pour une commande de nuggets… » - « Vous vous êtes trompés de numéro, Monsieur » - « Ah bon ? Y a pas de poulets ici ? »
Plutôt drôles ces anecdotes, n’est-ce pas ?