À 16 ans, elle propose de résoudre les problèmes de sécheresse du monde avec... des oranges

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Kiara Nirghin est une jeune fille de 16 ans, qui habite en Afrique du Sud. Elle vient de gagner le premier prix du Google Science Fair, un concours qui récompense chaque année des projets innovateurs conçus par des jeunes de 13 à 18 ans, venus du monde entier !

Kiara remportera 50 000 USD (un peu moins de 47 000 Euros) pour développer son projet qui pourrait potentiellement résoudre la pire sécheresse de l'Afrique du Sud depuis les 45 dernières années. Et aussi fou que cela puisse paraître, la solution au problème pourrait bien se trouver dans... des pelures d'orange.

Originaire d'Afrique du Sud, ma jeune inventeuse a subi en première ligne la terrible sécheresse qui a frappé son pays. C'est la pire sécheresse qu'à connue l'Afrique du Sud depuis les 45 dernières années : elle met gravement en péril les cultures, les élevages et, par conséquent, la sécurité alimentaire des habitants du pays tout entier.

Mais grâce à son incroyable talent pour la chimie et les sciences appliquées,elle a découvert une solution qui pourrait potentiellement permettre de combattre le manque d'eau, sans avoir à faire appel à de coûteuses infrastructures.

Et sa méthode est aussi originale qu'ingénieuse : utiliser des fruits pour combattre la sécheresse !

   

En effet, pour lutter contre le manque d'eau, la jeune femme propose d'utiliser un matériau original, une chose que l'on jette à la poubelle sans penser aux bénéfices qu'elle pourrait apporter : la pelure d'orange.

Aussi fou que cela puisse paraître, les pelures d'orange peuvent permettre de retenir l'eau. Les différentes expérimentations faites par Kiara Nirghin ont démontré que, séchées et mélangées à des peaux d'avocat, elles peuvent constituer un matériau  super-absorbant, capable de retenir 300 fois son poids en eau !

Ce produit est naturel, 100% biodégradable et son prix de production est infime étant donné qu'il s'agit essentiellement d'un déchet de la consommation courante. On peut en faire une application directe : par exemple, cela peut permettre de lutter contre la sécheresse et de sauver les plantations les plus sensibles au manque d'eau. Outre le fait que ce procédé permette de valoriser ces déchets, les pelures de fruits ne polluent pas la terre mais viennent au contraire l'enrichir lorsqu'elles se désagrègent naturellement dans les sols.

En clair, c'est une idée simple, d'une simplicité désarmante même, pour résoudre un problème colossal. Elle a convaincu les jurés du concours... reste à attendre pour voir si son application à plus grande échelle verra le jour !
Source : PlayGround

Au sujet de l'auteur : Nathan Weber

Journaliste