Aéroport de Roissy : le SDF qui s'était emparé de 300 000 euros toujours introuvable

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Une dizaine de jours après s’être emparé d’une somme de 300 000 euros en liquide, découverte par hasard, à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, le SDF est toujours introuvable.

L’affaire a beau être insolite aux yeux du grand public, elle reste un véritable casse-tête pour les autorités. Il y a une dizaine de jours, un SDF découvrait par hasard 300 000 euros en liquide après s’être appuyé sur une porte entrouverte sur le quai d’embarquement de la société de transport de fonds Loomis, situé dans le terminal 2F de l’aéroport de Roissy.

Depuis, l’homme a été identifié mais il reste, à ce jour, encore introuvable : « Nous l’avons identifié. Les policiers de la police aux frontières l’ont reconnu. Mais, depuis le vol, il a tout simplement disparu » confie une source proche de l’affaire au Parisien.

Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir interrogé toutes les personnes qui viennent régulièrement ici, que ce soit des employés de boutiques, du personnel de la sécurité, ainsi que d’autres sans-abri. Il faut dire qu’à cette période de l’année, ces derniers sont plus nombreux à rechercher la chaleur du terminal.

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« On m’a dit qu’il s’agissait d’un étranger. Il y en a un certain nombre parmi les sans-abri qui vivent ici. Mais c’est très difficile pour nous de l’identifier. Les vagabonds sont nombreux. Ils passent d’un point à un autre dans l’aéroport, et l’hiver ils sont toujours plus nombreux car ils y sont protégés du froid » assure deux employés de la sécurité.

Du côté des sans-abris, difficile de dénoncer un compagnon de route : « Je ne pourrais pas vous dire qui a pris cet argent. Je m’occupe de mes affaires et j’évite les ennuis » confie Gérard, 60 ans.

Enfin, du côté des bagagistes, l’affaire du vol est évidemment arrivée à leurs oreilles, ils pensent surtout à l’employé de Loomis qui a mal refermé la porte : « Je suis déjà passé devant ce local. Il est sous-sol et n’importe qui peut passer à côté. Souvent la porte est entrouverte mais la pièce est vide. On pense au gars qui n’a pas claqué la porte ce jour-là et qui a dû passer un sale quart d’heure ».

Pendant, le chanceux SDF court toujours avec son butin et compte bien en faire bon usage.

Source : Le Parisien
SDF
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Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef