Une nouvelle espèce de baleine découverte en Alaska ? Le cadavre d'une créature mystérieuse laisse planer tous les doutes !

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Il y a deux ans de cela, la découverte du cadavre d’une espèce animale marine a laissé les spécialistes circonspects. En effet, l'animal en question reste encore inconnu de la communauté scientifique et son existence relève d'un mystère total...


Mais que cela peut-il être bien être ? Voilà la question fondamentale que se posent tous les experts de la faune marine depuis la découverte du corps de cet animal inconnu au bataillon. En juin 2014, sur une plage de l’Alaska épousant la mer de Béring (au nord de l’océan Pacifique), un corps sans vie d’un mammifère marin, long de 7,3 mètres, a attiré la curiosité de tous...

Christian Hangenlocher

 
Depuis, c'est à peine si l'on en sait plus à propos de cette créature et des mystères qui l'entourent. Dans un premier temps, les experts pensaient qu’il s’agissait d’une espèce de baleine à bec, la bérardie de Baird (dont le premier spécimen avait été découvert dans la même mer en 1883), mais les examens sur le cadavre n’ont rien confirmé.


La chair était trop sombre, la nageoire dorsale était trop épaisse et souple. L’animal était trop petit pour être un adulte mais ses dents semblaient jaunies avec l’âge. Finalement, la semaine dernière, un rapport sur les dernières conclusions a confirmé qu’il ne s’agissait pas de l’espèce susmentionnée, mais bien d’une toute nouvelle espèce !


« On ne sait pas combien il y en a» avoue Phillip Morin, professeur en génétique au NOAA SFSC (National Oceanic and Atmospheric Administration’s Southwest Fisheries Science Center), auprès de National Geographic. Durant les 15 dernières années, les avancées en recherche ADN ont permis aux scientifiques d’identifier cinq nouvelles espèces de cétacés mais ce cas-là reste extraordinaire.

Christian Hangenlocher


« C’est quelque chose d’énorme » renchérit Paul Wade, co-auteur de l’étude : « Si vous y pensez, sur Terre, la découverte de nouvelles espèces de mammifères aussi grands est très rare. Ça n’arrive pas souvent. C’est remarquable. »


En ayant étudié de nombreux mois, ils n’ont toujours pas réussi à identifier exactement la bête. Elle se rapproche plus de la baleine à bec mais les différences sont tellement flagrantes que les scientifiques n’ont d’autres choix que de la catégoriser à part. Une exception animale pour le moment.

NOAA


« C’est tellement excitant de voir qu’en 2016, nous sommes encore en train de découvrir des choses dans notre monde, même des mammifères de plus de 5 mètres de long » s’enthousiasme Phillip Morin.


En outre, cette découverte est d’autant plus incroyable pour les scientifiques que nous sommes à une époque où nous avons plus tendance à témoigner de la disparition de certaines espèces.

Uko Garter / AP


En attendant d’en découvrir plus sur cette espèce, Phillip Morin et son équipe vont tenter de sillonner les mers de trouver un spécimen vivant de cet animal encore inconnu, ce qui n'a jamais encore été fait. Pour le moment, l’animal n’a pas de nom, ni de description pour pouvoir le définir. Pendant ce temps-là, en Australie, une baleine blanche très rare se montre au grand jour.


Incroyable cette découverte, n’est-ce pas ?

Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef