Cette boulangère ne connaît pas la crise grâce à une technique simple et ancestrale

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Les temps sont durs pour les boulangers qui dénoncent l’augmentation des factures et des matières premières. Toutefois, certains semblent limiter les dégâts.

L’image est assez rare pour être soulignée !

Le lundi 23 janvier dernier avait lieu, place de la Nation à Paris, une manifestation de boulangers en colère, venus en masse dénoncer la hausse des prix de l’énergie qui les prend à la gorge.

À l’image de très nombreuses professions, le secteur a subi en effet l’inflation de plein fouet et beaucoup ne parviennent plus à joindre les deux bouts en raison de factures exorbitantes, risquant ainsi de mettre la clé sous la porte.

En revenant aux fondamentaux, cette boulangère ne connaît pas la crise

Si les boulangers ont du pain sur la planche pour redresser la barre, certains s’en sortent toutefois mieux que d’autres, à commencer par Aurélie Uzenot, qui semble tirer son épingle du jeu malgré un contexte délicat.

Prônant le retour aux fondamentaux, la jeune femme originaire de Crozon dans le Finistère fabrique son pain biologique comme le faisait jadis sa grand-mère, dans la plus pure tradition du respect de la terre.

Un savoir-faire ancestral qui semble porter ses fruits comme elle l’explique à nos confrères de Ouest France.

« Revenir aux choses simples, ça a du sens pour moi (…) Les clients sont fidèles, j’ai très peu de perte », indique-t-elle ainsi.

Image d'illustration : Crédit photo : istock

Son four fonctionne ainsi avec du bois qu’Aurélie ramasse elle-même. Seulement deux fournées sont réalisées chaque semaine, ce qui est amplement suffisant, selon elle. Aurélie pétrit son pain à la main et pas question pour elle d’utiliser un pétrin mécanique énergivore.

« Les seules machines dont je me sers sont le tracteur et la moissonneuse », affirme-t-elle.

Image d'illustration : Crédit photo : istock

La jeune boulangère cultive également ses propres céréales qu’elle récolte en prenant « le temps de laisser reposer la terre », qui « est ainsi plus riche et n’a pas besoin d’engrais ni de labour ».

Ce choix de production lui permet, jusqu’à présent, de ne pas subir l’augmentation des prix de l’énergie et des matières premières, à l’inverse de bon nombre de ses collègues.

Source : Ouest France

Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.